“Les enfants sont souvent négligés dans la lutte globale contre le sida” déclarent les responsables, D’où l’annonce d’une campagne globale anti-sida centrée sur les besoins des enfants et visant à empêcher la transmission du virus de la femme enceinte à son bébé.
Le taux de prévalence a augmenté considérablement chez les enfants africains touchés par le VIH et le Sida. Sur les 510 000 enfants morts du sida cette année, près de 90% sont en Afrique subsaharienne.
La pauvreté semble beaucoup contribuer à cette situation. “Pour la même période, moins de 300 enfants ont péri du sida dans les pays riches, déclare l’Unicef.” Per Engebak, directeur régional pour l’Afrique australe et orientale de l’Unicef, dit qu’au moins 15 millions d’enfants -- la plupart en Afrique-- ont perdu un parent ou les deux à cause du sida.
Beaucoup de ces enfants, surtout les petites filles, sont forçées d’abandonner l’école et d’assumer des responsabilités d’adultes. Par exemple, elles travaillent pour payer les frais médicaux d’un parent sidéen, ou encore elles s’occupent de leurs plus jeunes frères et soeurs.
“La pandémie du sida chez les enfants en Afrique subsaharienne est en train de détruire des années de progrès”, souligne la directrice de l’Unicef à New York, Ann Venemen. ”
Les enfants de la région représentent au minimum 85% du nombre total des moins de 15 ans touchés par le VIH. Moins de 5% des enfants subsahariens séropositifs qui ont besoin de soins en reçoivent. Et seulement une femme enceinte séropositive sur 10 en Afrique subsaharienne a accès aux médicaments qui empêchent la transmission à l’enfant.