La presse à Abidjan se fait largement l’écho des révélations de l’ancien porte-parole de l’armée ivoirienne sur les escadrons de la mort.
Le colonel Jules Yao Yao qui avait été passé à tabac par des inconnus vit dans la clandestinité. Dans sa lettre ouverte au président Laurent Gbagbo, l’ancien porte-parole de l’armée ivoirienne identifie une dizaine de militaires qu’il accuse de divers meurtres, notamment ceux du général Robert Guéi et de son épouse Rose Guéi.
Selon Jules Yao Yao, les militaires qu’il cit sont proches du président Laurent Gbagbo ou de son épouse Simone. Contacté par Idriss Fall, Charles Dalmeida, rédacteur en chef du journal l’Inter à Abidjan, a indiqué que, pour le moment, il n’y pas eu de réaction officielle du gouvernement ivoirien