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L'opposition ne fera pas de recours contre les résultats au Sénégal


Ces chiffres définitifs doivent être publiés au plus tard jeudi à minuit.
Ces chiffres définitifs doivent être publiés au plus tard jeudi à minuit.

La principale alliance de l'opposition sénégalaise a annoncé mercredi qu'elle ne ferait pas de recours contre les élections législatives du 31 juillet dans l'attente des résultats définitifs de ce scrutin.

Ces chiffres définitifs doivent être publiés au plus tard jeudi à minuit par le Conseil constitutionnel s'il n'y a pas de recours, selon une source proche de cette juridiction. Les résultats provisoires publiés le 4 août avaient donné une courte avance à la formation au pouvoir qui perdait néanmoins la majorité absolue, une première dans ce pays d'Afrique de l'Ouest

La coalition du président Macky Sall est passée de 125 députés en 2017 à 82 à l'issue des élections du 31 juillet, sur les 165 que compte l'Assemblée, selon les résultats provisoires de la Commission nationale de recensement des votes (CNRV).

L'alliance de l'opposition gagne 80 sièges de députés au total, avec respectivement 56 pour la coalition "Yewwi Askan Wi" dirigée par le principal opposant Ousmane Sonko et 24 pour celle de "Wallu Sénégal", menée par l'ex-président Abdoulaye Wade (2000-2012).

Trois autres députés sont issus des rangs de trois autres petites coalitions de partis.

"L'inter coalition Yewwi-Wallu ne fera pas de recours au niveau du Conseil constitutionnel", a déclaré mercredi Déthié Fall, un de ses responsables, lors d'une conférence de presse. Il a dit ne pas avoir confiance en cette juridiction que des opposants présentent comme étant sous la coupe du pouvoir, qui a toujours rejeté cette allégation.

La coalition Yewwi Askan wi s'était notamment plainte le 4 août du "refus" de la CNRV de la laisser "vérifier" les procès-verbaux de votes dans quatre localités dans le nord du pays, un fief du président Sall.

M. Fall a également annoncé que l'alliance de l'opposition va boycotter les élections des membres du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT), une institution consultative comprenant 150 membres, dont 70 sont nommés par le président de la République et 80 élus au suffrage indirect par les élus locaux, pour cinq ans.

Ce scrutin, prévu le 4 septembre, suscite peu d'intérêt auprès de la population. Plusieurs responsables de l'opposition ont appelé à la suppression de cette institution qui est, selon eux, un organe servant à "caser" des personnes favorables au pouvoir.

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