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Nouvelle table ronde attendue en mars sur le Sahara occidental


Le représentant de l'ONU Horst Koehler et le secrétaire du Polisario Brahim Ghali, à Tindouf, en Algerie, le 19 octobre 2017.
Le représentant de l'ONU Horst Koehler et le secrétaire du Polisario Brahim Ghali, à Tindouf, en Algerie, le 19 octobre 2017.

L'émissaire de l'ONU pour le Sahara occidental, Horst Kohler, va rencontrer en février les quatre parties au conflit et convoquer en mars une nouvelle table ronde, après la reprise d'un dialogue multilatéral en décembre, selon des diplomates.

La première rencontre quadripartite - Maroc, Polisario, Algérie, Mauritanie - a été "très positive" et "l'environnement est bon", ont commenté mardi les ambassadeurs sud-africain, Jerry Matthews Matjila, et français, François Delattre, après une session à huis clos du Conseil de sécurité au cours de laquelle l'émissaire onusien a rendu compte de ses travaux.

Nouveau membre non-permanent depuis le 1er janvier de la plus haute instance de l'ONU, l'Afrique du Sud soutient les revendications de référendum et d'indépendance du Front Polisario, avec lequel elle entretient des relations diplomatiques.

La France appuie de son côté la position du Maroc qui refuse tout référendum et toute autre solution pour le Sahara occidental qu'une autonomie sous souveraineté marocaine.

Lors des consultations du Conseil, l'émissaire de l'ONU n'a pas donné de date ni de lieu pour la prochaine rencontre de mars.

Les discussions début décembre à Genève étaient les premières depuis six ans.

Selon des diplomates, à la différence de précédentes négociations, elles se sont déroulées dans une "très bonne atmosphère", "un très bon climat", une "grande cordialité", "chacun écoutant l'autre". Des rires ont même parfois fusé lors d'échanges et de repas, notamment une fondue suisse, ont marqué plusieurs participants.

Lors d'une rencontre mardi avec quelques journalistes, le représentant diplomatique du Polisario à l'ONU, Sidi Omar, a a cependant regretté que le Maroc n'ait pas répondu alors à des offres de "mesures de confiance" (libération de prisonniers, ouverture de l'accès au Sahara à des observateurs et des organisations de défense des droits de l'Homme...).

"Pour nous, c'est un signe de manque d'intérêt et un manque de volonté d'aller de l'avant", a-t-il dit. "Nous souhaitons voir des progrès rapides avec cette nouvelle dynamique" créée par l'unité du Conseil de sécurité et "l'excellent travail jusqu'à présent" de Horst Kohler dans "un processus qui n'est pas facile", a-t-il ajouté.

Avec AFP

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