Renvoi au 20 juin du procès pour corruption au Nigeria contre Eni et Shell

Une station essence Shell dans le centre de Londres le 17 janvier 2014 et le logo de la compagnie pétrolière et gazière italienne Eni à San Donato Milanese, près de Milan le 27 octobre 2017.

Le procès des compagnies pétrolières Eni et Shell, soupçonnées de corruption lors de l'attribution d'un contrat pour un bloc offshore au Nigeria, a été renvoyé au 20 juin par le tribunal de Milan, dans le nord de l'Italie.

La Cour italienne de cassation doit se prononcer le 12 juin sur un recours déposé par Shell au sujet de la régularité d'une décision concernant les prévenus du groupe. Le président de la chambre a estimé judicieux d'attendre l'arrêt de la Cour pour lancer le procès.

Celui-ci devait initialement débuter le 5 mars, mais il avait été reporté à ce lundi, en le transférant à une autre section pénale, moins surchargée.​

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L'audience du 20 juin sera consacrée à la constitution des parties civiles.

La justice soupçonne le versement de pots-de-vin lors de l'attribution en 2011, pour 1,3 milliard de dollars (1,1 milliard d'euros), d'une licence pour l'exploration du bloc pétrolier offshore OPL-245, au groupe italien Eni et à son homologue anglo-néerlandais Shell.

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Eni --jugé aussi à Milan dans un autre procès pour corruption en Algérie et visé par une enquête similaire au Congo-- et Shell contestent fermement toute corruption.

Quinze personnes physiques et morales figurent parmi les prévenus. Parmi eux: Eni, Shell, l'actuel patron d'Eni Claudio Descalzi, son prédécesseur Paolo Scaroni, d'autres dirigeants et cadres des deux groupes, ainsi que l'ex-ministre nigérian du Pétrole, Dan Etete. Aucun n'était présent lundi.

Avec AFP