Les corps des Casques bleus tués en RDC rapatriés en Tanzanie en début de semaine

Cercueils de casques bleus tués en RDC, à Dhaka, Bangladesh, 1er mars 2005.

Les corps des 14 Casques bleus tanzaniens tués jeudi dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) lors d'une attaque attribuée à des rebelles ougandais seront rapatriés "entre mardi et mercredi", a annoncé dimanche l'armée tanzanienne.

"Nous sommes en train d'y travailler avec les Nations unies. Les corps seront rapatriés entre le mardi 12 décembre et le mercredi 13 décembre", a indiqué à la presse le lieutenant-général James Mwakibolwa, numéro deux de l'armée tanzanienne.

Le bilan établi par l'ONU de cette attaque survenue jeudi à la tombée de la nuit à Semuliki, dans l'est de la RDC, est d'au moins 14 morts - tous Tanzaniens - et 53 blessés.

Cette attaque est la pire subie par des Casques bleus depuis 24 ans. Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, s'est déclaré "indigné" face à ce "crime de guerre".

Le général Mwakibolwa a indiqué que les soldats tanzaniens avaient été tués à l'issue de combats qui les avaient opposés "pendant 13 heures" à des éléments des ADF qui venaient d'attaquer leur position.

Les ADF (Allied Defense Forces, Forces démocratiques alliées) sont un groupe armé ougandais musulman actif dans le Nord-Kivu, un État de la RDC frontalier de l'Ouganda.

Repliés en forêt, les ADF combattent le pouvoir du président ougandais Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 31 ans.

Avec AFP