RDC

Au moins 23 morts dans des attaques attribuées aux ADF en Ituri

Des soldats du groupe armé URDPC/CODECO traversent le village de Linga le 13 janvier 2022, dans la province de l'Ituri, au nord-est de la République démocratique du Congo.

Au moins "vingt-trois civils ont été tués" lundi dans trois villages du nord-est de la République démocratique du Congo, lors d'attaques attribuées aux rebelles ADF, affiliés au groupe État islamique, a-t-on appris mardi d'un groupe d'experts.

"Les ADF sont soupçonnées d'avoir commis ce massacre" qui a fait au moins vingt-trois morts parmi les habitants des villages de Lintumbe, Kisanga et Matuna, selon le Baromètre sécuritaire du Kivu qui documente des cas de violences dans les régions du Kivu et de l'Ituri.

Un activiste local, Christophe Munyanderu, a aussi avancé le même bilan, ajoutant que certaines victimes ont été surprises dans leurs champs.

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Parmi les nombreux groupes armés présents dans l'est de la RDC, les ADF (Forces démocratiques alliées) sont accusées d'y avoir tué des milliers de civils depuis une dizaine d'années.

A l'origine des rebelles ougandais majoritairement musulmans, implantés en RDC depuis les années 1990, les ADF ont prêté allégeance en 2019 à l'EI, qui revendique certaines de leurs actions et les présente comme sa "province d'Afrique centrale" (Iscap en anglais).

L'Ouganda et la RDC ont lancé une offensive conjointe en 2021 pour chasser les ADF de leurs bastions congolais, sans parvenir jusqu'à présent à mettre fin aux attaques du groupe.