"Depuis le début de l'épidémie (en aout), le cumul des cas est de 326, dont 291 confirmés et 35 probables. Au total, il y a eu 201 décès" et "98 cas sont guéris", selon le bulletin du ministère de la Santé congolais daté de samedi.
🚨#Ebola - Situation au samedi 10 novembre 2018- Au total, 326 cas dont 291 confirmés et 35 probables- 1 nouvelle personne guérie (98 au total 🙌🏾)- 7 nouveaux cas confirmés- 3 nouveaux décès (dont 1 report)- 47 cas suspects investigués https://t.co/AWNWTxzBN9 pic.twitter.com/VraCo9NLuO
— Ministère de la Santé RDC (@MinSanteRDC) 10 November 2018
La veille (vendredi) le bilan était de "319 cas et 198 décès" enregistrés dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri, dépassant celui de la première épidémie enregistrée en RDC en 1976 à Yambuku (318 cas et 224 décès), dans la province de l'Équateur.
Vendredi, le patron des Casques bleus a appelé les groupes armés actifs dans l'est de la RDC à ne pas entraver les efforts de lutte contre la maladie à virus Ebola dans cette partie du pays, à la fin d'une visite conjointe avec le directeur général de l'OMS.
Dans un message spécial vendredi, le ministre congolais de la Santé, le Dr Oly Ilunga, a indiqué qu'"aucune autre épidémie au monde n'a été aussi complexe que celle que nous vivons actuellement" dans la région de Beni (Nord-Kivu).
Les équipes chargées de mener les activités de la riposte "ont dû faire face à des menaces, à des agressions physiques, à la destruction répétée de leur matériel, et au kidnapping", a-t-il indiqué.
Lire aussi : L'ONU appelle les rebelles à ne pas entraver l'aide contre Ebola en RDC"Deux de nos collègues de l'Unité médicale d'intervention rapide ont même perdu la vie dans une attaque", a-t-il déploré.
En 1995, à Kikwit, dans l'ouest de la RDC, le bilan de l'épidémie avait été de 315 personnes atteintes et 256 décès, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Avec AFP