Interrogé sur l'éventualité que l'article 50 du traité de Lisbonne soit invoqué à l'occasion du sommet de l'UE les 9 et 10 mars à Bruxelles, M. Davis a répondu que ce serait trop tôt.
"Le 9 ou le 10 n'est pas une date que je retiens en ce qui concerne notre calendrier. Ce que nous avons dit c'est fin mars, d'ici à la fin mars", a-t-il déclaré.
Le gouvernement attend encore que la chambre haute du Parlement, la Chambre des Lords, adopte le projet de loi conférant à la Première ministre Theresa May le pouvoir d'invoquer cet article 50. La Chambre des communes l'avait fait le 9 février.
"Je prévois que ce sera résolu en temps voulu avant la fin mars", a souligné M. Davis. "Donc je suis convaincu que nous le ferons avant [la date-limite dans] notre calendrier".
Le ministre du Brexit s'est également dit confiant sur le respect du délai de deux ans qui s'ouvrira ensuite pour achever les négociations.
"Nous voulons parvenir en deux ans à une conclusion sur cette question. Nous avons dit que nous pourrions avoir certaines choses à mettre en oeuvre après, mais nous pensons qu'en deux ans" il est possible de mener le processus à terme, a-t-il expliqué.
Les Britanniques avaient voté à 52% pour quitter l'UE lors d'un référendum le 23 juin.
Avec AFP