À Kavumu, les équipes médicales de la Monusco ont administré d'autres soins d'urgence à ces blessés.
À l'arrivée à Kavumu, l'un d'entre eux été déjà décédé. Jusqu'à une heure du matin dimanche, plusieurs ambulances de la Monusco ont effectué le transfert de ces blessés à l'hôpital général de Bukavu.
7vols nocturnes des hélicosMONUSCO pour évacuer vers Bukavu les demandeurs d’asile burundais grièvement blessés le vendredi 15/9 à Kamanyola pic.twitter.com/YOGcZghPEJ
— MONUSCO (@MONUSCO) 17 September 2017
Samedi, au moins 38 morts dont 37 réfugiés burundais et un officier congolais ainsi que 134 blessés côté Burundais et une dizaine côté FARDC, police congolaise et population locale ont été enregistrés après les altercations a Kamanyola, dans la province du Sud-Kivu, selon l'administrateur du territoire de Walungu Dominique Bofondo.
#RDC Les corps des 36 demandeurs d%27asile burundais et 1 #FARDC tués à Kamanyola le 15 sept finalement enterrées ce samedi
— MONUSCO (@MONUSCO) 16 September 2017
Émoi à l'ONU
La nouvelle a suscité samedi l'émoi des Nations unies, de son Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR) et de Bujumbura, qui demandent une enquête et des explications aux autorités de la RDC.
"Des éclaircissements sont nécessaires" sur les circonstances de ce "fusillade", a réagi le ministre burundais des Relations extérieures, Alain-Aimé Nyamitwe, sur son compte twitter.
Clarifications are needed on the shootings & circumstances around. @UNHCR, @MONUSCO and the #DRC authorities need to communicate.2/
— alain aimé (@nyamitwe) 16 September 2017
Selon les premiers éléments de la Mission des Nations unies en RDC (Monusco), la mort d'un officier congolais "a entraîné une escalade de la violence. En réponse, les forces de défense et de sécurité congolaises auraient ouvert le feu sur les manifestants de façon disproportionnée".
Le chef de la Monusco, Maman Sidikou, a, lui, avancé un bilan de 36 morts en condamnant dans un communiqué "toute forme de violence entre communautés".
#RDC Le chef de la #MONUSCO condamne des affrontements meurtriers impliquant des demandeurs d’asile au Sud-#Kivu https://t.co/lUqIDkkY4T pic.twitter.com/N9Md4n3bOY
— MONUSCO (@MONUSCO) 16 September 2017