Canada : la piste terroriste explorée après les récentes attaques

Les parlementaires canadiens se barricadent dans leurs bureaux et salles de réunion au moment de la fusillade qui a tué un soldat et un assaillant au parlement à Ottawa. Le 22 octobre 2014. La photo a été prise par le député Nina Grewal. REUTERS

Le tireur qui a tué mercredi le soldat canadien avant d’être lui-même abattu dans l’enceinte du parlement où il s’était enfui, était déjà sur une liste de surveillance terroriste. Les autorités canadiennes explorent la piste terroriste, prennant en compte les récents attaques.

Peu de choses sont connues du tireur qui a tué mercredi le soldat canadien avant d’être lui-même abattu dans l’enceinte du parlement où il s’était enfui.

La seule information jusque- Ià révélée sur lui est qu’il s’agissait d’un ex-condamné du nom de Michael Zehaf-Bideau. Il était âgée de 32 ans et avait déjà été mis sur une liste de surveillance terroriste, révèle le magazine américain Sky News.

Les autorités canadiennes explorent la piste terroriste après l’attaque de mercredi.

Le ministre canadien des Affaires étrangères John Baird, a évoqué le sujet dans une conversation téléphonique avec le secrétaire d'Etat américain John Kerry. Selon Baird, l'attaque semble être liée à la participation du Canada à la campagne aérienne menée par les USA contre l'Etat islamique en Syrie.

Plus tôt cette semaine, un homme que le premier ministre Stephen Harper a décrit comme un musulman qui a choisi de se "radicaliser" avait tué un autre soldat qu’il avait écrasé avec une voiture. L’assaillant avait dirigé la voiture qu’il conduisait contre deux soldats à Saint-Jean-sur-Richelieu, à environ 40 kilomètres au sud-est de Montréal. L’un des soldats a survécu.

Le premier ministre canadien a déclaré dans un message diffusé mercredi soir sur la télévision que son pays « ne se laissera jamais intimider » par des attentats de cette semaine à Ottawa et près de Montréal.

Selon des témoins, le tireur semblait soulever ses bras en triomphe quand il s’approchait du bâtiment du Parlement du Canada, et aurait tiré d’autres coups avec son arme. Les législateurs se sont barricadés dans des bureaux pendant qu’à l'extérieur, toute activité était à l’arrêt dans les rues de la ville.

Harper a indiqué que ces attaques constituent un rappel que le Canada n'est pas à l'abri de terrorisme et le poussent a s'engar à "redoubler" d'efforts pour identifier et contrer les menaces.

Harper a parlé quelques heures après la fusillade qui a tué mercredi le caporal Nathan Cirillo alors que le soldat gardait le Monument commémoratif de la guerre à Ottawa.

Le président Barack Obama s'est entretenu par téléphone avec le premier ministre Harper après les attaques de mercredi et a déclaré qu'il était important pour les autorités américaines et canadiennes de lutter contre le terrorisme et à continuer de travailler en harmonie.

Obama a condamné les attaques contre les forces canadiennes, et a offert l'aide américaine pour répondre à la situation au Canada.