Afrique du Sud: Aucune indication que le variant Omicron cause une maladie plus sévère

Melva Mlambo, scientifique médicale, travaille au séquençage d'échantillons du variant Omicron au centre de recherche Ndlovu à Elandsdoorn, en Afrique du Sud, le 8 décembre 2021.

Les scientifiques sud-africains ne voient aucun signe indiquant que le variant Omicron du coronavirus provoque des maladies plus graves, ont-ils déclaré vendredi.

Entre temps, les autorités ont l'intention de déployer des rappels de vaccins, vu que les infections quotidiennes approchent un niveau record.

S'il est vrai que les données hospitalières montrent que les admissions liées à la maladie COVID-19 sont en forte hausse dans plus de la moitié des neuf provinces du pays, il n'en demeure pas moins que les décès n'augmentent pas pour autant. En plus, des indicateurs tels que la durée médiane du séjour à l'hôpital sont rassurants.

Your browser doesn’t support HTML5

Le variant Omicron ne cause pas de cas plus graves que le variant Delta


Bien que les scientifiques affirment qu'il faut plus de temps pour parvenir à une conclusion définitive, le ministre de la santé, Joe Phaahla, a déclaré que les signes de gravité étaient positifs.

"Les données préliminaires suggèrent que, même si le taux d'hospitalisation augmente, il semble que ce soit uniquement en raison du nombre de cas plutôt qu'en raison de la gravité de la variante elle-même, cet Omicron", a-t-il déclaré.

L'Afrique du Sud a signalé plus de 22 000 nouveaux cas de COVID-19 jeudi, ce qui constitue un record au cours de la quatrième vague actuelle d'infections provoquée par la variante Omicron.

Ce chiffre est toutefois inférieur au pic de plus de 26 000 cas quotidiens enregistrés au cours de la troisième vague provoquée par la variante Delta.

Le pays a entièrement vacciné environ 38 % des adultes, soit plus que dans de nombreux autres pays africains, mais bien en deçà de l'objectif fixé par le gouvernement pour la fin de l'année.

Avec Reuters.