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Washington prend de nouvelles sanctions contre l'Iran


Hassan Rohani à Teheran le 15 aout 2017
Hassan Rohani à Teheran le 15 aout 2017

Les Etats-Unis ont annoncé de nouvelles sanctions contre l'Iran visant 11 entités et personnes soutenant les Gardiens de la Révolution en Iran ou engagés dans des actions de cyber-attaque contre le système financier américain.

"Tous les biens et intérêts des entités et personnes visées sont gelés tandis que les citoyens américains ont pour interdiction de commercer avec eux", indique le Trésor américain dans un communiqué, précisant que parmi les entités sanctionnées, l'une apporte son soutien au programme iranien de missiles balistiques.

"Le Trésor continuera de prendre de sévères sanctions face aux provocations de l'Iran, dont le soutien au corps des Gardiens de la révolution (l'armée d'élite du régime iranien) et aux extrémistes terroristes", a déclaré le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin, cité dans le communiqué.

M. Mnuchin a précisé que les sanctions visaient "une entreprise iranienne fournissant du matériel de soutien au programme de missiles balistiques, des compagnies aériennes fournissant le transport des combattants et des armes en Syrie et des hackers qui ont commis des cyber-attaques à l'encontre d'institutions financières américaines".

Parallèlement jeudi, le président américain Trump devait décider s'il prolonge la suspension de sanctions économiques qui sont liées à l'accord sur le nucléaire iranien.

En juillet, le président américain Donald Trump avait décidé de préserver l'accord avec l'Iran sur son programme nucléaire en poursuivant la levée des sanctions.

Mais l'administration américaine avait ensuite imposé fin juillet de nouvelles sanctions juridiques et financières contre des personnes et entités iraniennes liées au programme balistique et au corps des Gardiens de la révolution.

Ces sanctions étaient intervenues au lendemain d'un test par Téhéran d'un lanceur de satellites.

Le 15 août, l'Iran avait, lui, menacé de quitter très rapidement l'accord si les Etats-Unis continuaient leur politique de "sanctions" et de "coercition".

Avec AFP

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