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Visite à Tripoli du chef de la diplomatie italienne


Le ministre italien des affaires étrangères Angelino Alfano, 10 avril 2017.
Le ministre italien des affaires étrangères Angelino Alfano, 10 avril 2017.

Le ministre italien des affaires étrangères Angelino Alfano a effectué samedi une courte visite à Tripoli, au cours de laquelle il a discuté avec des responsables libyens de la réconciliation nationale et de la lutte contre l'immigration clandestine.

M. Alfano a notamment rencontré le chef du gouvernement libyen d'union (GNA) Fayez al-Sarraj et son vice-Premier ministre Ahmad Meitig.

Le ministre italien devait tenir une conférence de presse avec son homologue libyen Mohamed al-Taher Siala mais celle-ci a été annulée à la dernière minute, sans qu'aucune explication ne soit donnée.

Selon le GNA, les entretiens de M. Alfano à Tripoli ont porté notamment sur les "efforts de réconciliation nationale" et l'application de l'accord politique libyen conclu en décembre 2015 au Maroc, et dont est issu le GNA.

M. Alfano est en Libye pour "renouveler le soutien de l'Italie à la réconciliation nationale et au dialogue, comme le seul moyen de stabilisation" de la Libye, a écrit de son côté le ministère italien des Affaires étrangères sur son compte Twitter.

L'Italie avait salué la rencontre cette semaine entre M. Sarraj et un autre protagoniste de la crise libyenne, l'homme fort de l'est libyen, le maréchal Khalifa Haftar.

La lutte contre l'immigration clandestine a été également au centre des discussions du ministre italien avec les responsables libyens, selon le GNA.

La justice libyenne avait suspendu fin mars un accord italo-libyen signé à Rome en février et visant à renforcer la lutte contre l'immigration clandestine depuis la Libye, pays d'Afrique du nord d'où partent chaque année des milliers de migrants vers l'Italie.

Les Européens envisagent des mesures pour bloquer ces milliers d'arrivées mais leurs plans sont critiqués par des organisations internationales et ONG qui redoutent de mauvais traitements à l'encontre des migrants bloqués en Libye faute de pouvoir traverser la Méditerranée.

Avec AFP

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