Liens d'accessibilité

Dernières nouvelles

"La question des droits de l’homme n’est pas bafouée au Burkina Faso"


Un homme tient un drapeau national lors d'un rassemblement après le coup d'État qui a renversé le président Roch Kaboré, à Ouagadougou, au Burkina Faso, le 25 janvier 2022.
Un homme tient un drapeau national lors d'un rassemblement après le coup d'État qui a renversé le président Roch Kaboré, à Ouagadougou, au Burkina Faso, le 25 janvier 2022.

Ouagadougou a réagi à l’interpellation du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme qui dénonçait les "restrictions imposées" aux médias et à l'espace civique au Burkina Faso et pointait du doigt de possibles violations de droits humains imputées aux forces de défense et de sécurité.

Dans sa note en réponse au Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, le gouvernement burkinabè dit réaffirmer son ferme engagement à assurer à tous le plein exercice des libertés d'opinion, d'expression, de réunion et d'association telles que garanties par la Constitution et par les conventions internationales signées par le pays.

En ce qui concerne les allégations de violation de droits humains qui seraient imputables aux forces de défense et de sécurité, le gouvernement assure que des enquêtes sont ouvertes.

"La question des droits de l’homme n’est pas bafouée au Burkina Faso", estime Sakali Damiba, étudiant en Lettres modernes. "Chaque Burkinabè doit savoir que nous sommes en situation de guerre. En situation de guerre, il faut faire tout ce qui est nécessaire pour gagner", ajoute-t-il.

Burkina Faso: ouverture d'une enquête après le massacre d'une soixantaine de civils à Karma
Attendez s'il vous plaît

No media source currently available

0:00 0:01:06 0:00

Même son de cloche avec Casimir Ponguiré, étudiant en première année d'Allemand : "L’Etat doit réduire la portée des droits de l'homme un tant soit peu pour que nous puissions gagner la guerre. Ensuite, si nous gagnons la guerre, nous pourrons restaurer ces droits bafoués".

"Nous constatons visiblement que le gouvernement a changé de ton, en étant plus pondéré, modéré et policé, note Adama Bayala, un analyste politique. On le voit quand il envisage un dialogue constructif avec le Haut-commissariat de l'ONU aux droits de l’homme. Il envisage également de respecter les droits élémentaires individuels et collectifs".

Dans son communiqué, le gouvernement a réitéré sa disponibilité à maintenir un dialogue constructif avec le Haut-Commissariat et a dit rester ouvert à toute contribution en faveur des droits humains au Burkina Faso.

Les syndicats du Faso plaident pour "la libération de toutes les personnes interpellées et enrôlées de force"
Attendez s'il vous plaît

No media source currently available

0:00 0:01:14 0:00
  • 16x9 Image

    Lamine Traoré

    Lamine Traoré est journaliste depuis près d’une dizaine d’années. Il a intégré Radio Oméga en 2013, la principale radio privée d’information au Burkina.

XS
SM
MD
LG