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Vaccins anti-Covid: malgré une production énorme, des inégalités massives

Un agent de santé prépare une injection du vaccin Johnson et Johnson à l'intérieur du train de vaccins Transvaco Covid-19 stationné à la gare de Springs à l'extérieur de Johannesburg, le 25 août 2021.
Un agent de santé prépare une injection du vaccin Johnson et Johnson à l'intérieur du train de vaccins Transvaco Covid-19 stationné à la gare de Springs à l'extérieur de Johannesburg, le 25 août 2021.

Plus de deux ans après le début de la pandémie de Covid-19, la vaccination reste l'une des armes majeures dans le combat mondial contre le virus. Production et stocks sont massifs, mais la quête se poursuit pour des vaccins encore plus efficaces. 

Les inégalités d’accès restent grandes et sont au coeur d'un sommet, vendredi, des pays donateurs avec l'Alliance mondiale pour le vaccin.

- Production, stocks

Après des mois de tensions d'approvisionnement, la production de vaccins a atteint un rythme de croisière, qui se rapproche même de la surproduction.

Plus de 13 milliards de doses ont été produites depuis le début de la pandémie, selon la Fédération internationale de l'industrie pharmaceutique (Ifpma), dont 11 milliards ont été administrées. Pour 2022, la société d'analyse de données scientifiques Airfinity table sur 9 milliards de doses produites, avec une capacité de production bien supérieure. Pfizer à lui seul compte en fabriquer 4 milliards.

La demande pourrait cependant tomber à 6 milliards de doses cette année, selon Thomas Cueni, patron de l'Ifpma. Le Serum Institute of India, qui a fabriqué 2 milliards de doses en 2021, a cessé sa production en décembre faute de commandes.

On s'achemine vers un risque de trop plein. Selon Airfinity, les pays du G7 et de l'UE avaient déjà un surplus de 497 millions de doses fin mars.

Or les vaccins Covid ont des périodes de conservation relativement courtes, six mois par exemple pour AstraZeneca ou Novavax.

Difficile de savoir combien de doses sont périmées ou en passe de l'être. 241 millions de doses de vaccins anti-Covid ont dépassé leur date limite d’utilisation, selon Airfinity. En France, d'après le ministère de la Santé, 218.000 doses étaient concernées. Ce chiffre pourrait grimper, selon les autorités françaises, qui estiment que le risque de destructions de doses est inhérent à la constitution d'un stock national.

- Répartition inégale

Malgré ces doses pléthoriques, la population mondiale est toujours très inégalement vaccinée. Cette iniquité a notamment facilité l'apparition de variants comme Omicron, selon le patron de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

L'OMS vise 70% de la population de chaque pays vaccinée d'ici juillet 2022. Mais l'accès aux vaccins reste très inégalitaire. En moyenne, 42% des habitants des 92 pays pauvres de l'Alliance mondiale Gavi ont reçu leur vaccination anti-Covid primaire, contre 58% dans le monde entier.

Si près de 80% de la population française est totalement vaccinée, c'est 15% de la population africaine, selon le site de l'université britannique d'Oxford, Our world in data.

"L'iniquité en matière de vaccins est le plus grand échec moral de notre époque et les gens et les pays en paient le prix", pour le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

Le mécanisme Covax, partenariat public-privé géré par l'OMS, vise à garantir l'égalité d'accès aux vaccins. Il a jusqu'alors délivré 1,4 milliard de doses en tout à 145 pays. C'est moins que prévu: il tablait initialement sur 2 milliards à fin 2021.

Covax affirme avoir accès à assez de doses pour vacciner environ 45% de la population des 92 pays bénéficiant de dons. Mais 25 d'entre eux n'ont pas les infrastructures pour une campagne vaccinale efficace.

D'autant que les pays pauvres reçoivent certaines doses avec des dates de péremption trop proches.

En décembre, "plus de cent millions de doses ont été refusées", selon la directrice de la Division des approvisionnements de l'Unicef, Etleva Kadilli. Du coup, Gavi a publié des critères requérant des doses valides 10 semaines à leur arrivée dans le pays receveur.

- Levée des brevets

Plus d'un an après la commercialisation des premières doses, la question reste au stade de la discussion.

Depuis fin 2020, l'Afrique du Sud et l'Inde appellent, via l'Organisation mondiale du commerce, à suspendre les droits de propriété intellectuelle pour les traitements et vaccins anti-Covid. Des ONG, des organisations politiques et des Etats ont embrayé.

Carnet de santé: l'hésitation vaccinale
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Un premier compromis a été trouvé sur les vaccins entre quatre acteurs majeurs de la fabrication (UE, Etats-Unis, Inde, Afrique du sud), a annoncé l'OMC mi-mars. Mais il devra convaincre les autres membres de l'OMC, où l'unanimité prévaut. Et le texte contient des "restrictions considérables", selon l'ONG Médecins sans Frontières.

Le secteur pharmaceutique et plusieurs pays, comme la France, avancent toutefois que les brevets ne sont pas forcément le vrai problème. "On a besoin d'argent pour le stockage, le transport, pour plus de soignants formés (...) ce sont les vrais défis, et non la levée des brevets", avance ainsi auprès de l'AFP Thomas Cueni, de l'Ifpma.

- Nouvelles pistes

Les vaccins actuels sont basés sur le virus ayant circulé au début de la pandémie. S’ils réduisent toujours fortement les formes graves de la Covid-19, ils n'apportent qu'une protection partielle, notamment face aux mutations.

L'efficacité globale s'amenuise aussi avec le temps, encore davantage pour les plus âgés, et s'est révélée moindre contre les derniers variants, comme Omicron.

Si plusieurs pays achèvent d'administrer une troisième dose, une série de pays riches (Israël, Danemark, Espagne, Royaume-Uni, Etats-Unis, France..) ont lancé des campagnes pour une quatrième dose, ciblées sur les plus âgés et vulnérables. Le régulateur européen a donné son feu vert mercredi à un deuxième rappel pour les 80 ans et plus.

Mais "aucun pays ne pourra se sortir de la pandémie à coups de doses de rappel", prévenait fin décembre le patron de l'OMS, comme d'autres spécialistes.

Pour mieux protéger contre l’infection, les variants et la diminution de l’immunité vaccinale, plusieurs solutions sont recherchées.

Des fabricants ont commencé à tester des vaccins ciblant Omicron. Retardés, ils pourraient être disponibles à l'été, voire au début de l'automne, s'ils ont l'approbation des autorités sanitaires.

Une autre piste est celle de vaccins multivalents, capables de viser plusieurs variants.

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Expiration de "Title 42" aux États-Unis: de nouvelles restrictions au droit d'asile entrent en vigueur

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Unicef: 67 millions d'enfants privés de vaccins à cause du Covid

ARCHIVES - Un enfant dans les bras de sa mère se fait administrer une dose de vaccin contre la poliomyélite, en RDC, le 19 juin 2018. (Twitter/Unicef)
ARCHIVES - Un enfant dans les bras de sa mère se fait administrer une dose de vaccin contre la poliomyélite, en RDC, le 19 juin 2018. (Twitter/Unicef)

Entre 2019 et 2021, 67 millions d'enfants ont été privés totalement ou partiellement de vaccins vitaux en raison des perturbations liées au Covid-19, ramenant le monde plus de 10 ans en arrière en termes de vaccination infantile, s'alarme l'ONU.

En trois ans, en raison des contraintes subies par les systèmes de santé ou des confinements liés à la pandémie, "plus d'une décennie d'avancées en termes d'immunisation de routine des enfants a été sapée", et "se remettre sur la bonne voie va être un défi", souligne le rapport de l'Unicef publié mercredi, qui s'inquiète de risques d'épidémies de rougeole ou de polio.

Selon l'agence onusienne, cette couverture vaccinale est en baisse dans 112 pays. Et entre 2019 et 2021, le taux de vaccination infantile dans le monde a chuté de 5 points de pourcentage, à 81%, un niveau jamais vu depuis 2008: 67 millions d'enfants ont ainsi manqué des vaccins, en particulier en Afrique et en Asie du Sud, et 48 millions d'entre eux n'ont reçu aucune dose d'aucune sorte.

Une situation d'autant plus inquiétante que ce déclin s'est produit à la fin d'une décennie où "la croissance de la vaccination infantile stagnait", après la hausse massive des années 1980, souligne l'agence onusienne. "Les vaccins ont joué un rôle vraiment important pour permettre aux enfants de vivre une longue vie en bonne santé", alors "tout déclin dans les taux de vaccination est inquiétant", a déclaré à l'AFP Brian Keeley, rédacteur en chef du rapport.

L'immunisation des enfants sauve ainsi 4,4 millions de vies chaque année, souligne l'Unicef, un nombre qui pourrait grimper à 5,8 millions si le monde parvenait d'ici 2030 à réduire de moitié le nombre d'enfants privés de vaccins essentiels et à atteindre 90% de couverture pour les vaccins vitaux clés.

Avant l'introduction du vaccin en 1963, la rougeole tuait quelque 2,6 millions de personnes par an, principalement des enfants. Un chiffre tombé à 128.000 en 2021 pour cette maladie qui aujourd'hui inquiète particulièrement l'ONU.

En trois ans, le taux de vaccination contre la rougeole si contagieuse qu'elle nécessite 95% de vaccinations dans une communauté pour atteindre l'immunité collective a baissé de 86 à 81%, selon le rapport. Et le nombre de cas de rougeole a doublé en 2022 par rapport à 2021.

Confiance en baisse

La chute du taux de vaccination, similaire pour la polio, la diphtérie ou la coqueluche, se produit par ailleurs dans un contexte plus large de "crise de survie" des enfants, note l'Unicef, soulignant une superposition de crises (malnutrition, impacts du changement climatique, pauvreté)

"C'est de plus en plus difficile pour les systèmes de santé et les gouvernements de faire face aux besoins de vaccinations", souligne Brian Keeley. Pour améliorer la couverture vaccinale, il faut pourtant "renforcer les soins de santé primaires et fournir aux personnels en première ligne, majoritairement féminins, les ressources et le soutien dont ils ont besoin", insiste l'Unicef.

Sans oublier les 67 millions d'enfants privés de vaccins pendant le Covid qui vont sortir du groupe d'âge visés par les vaccinations, plaide M. Keeley, appelant pour eux à un "programme déterminé de rattrapage".

En parallèle, alors que les débats autour du Covid ont remis les anti-vaccins sur le devant de la scène, le rapport s'inquiète d'une baisse de la confiance dans la vaccination dans 52 pays sur 55 étudiés. "Ces données sont un signal d’alerte préoccupant", a mis en garde la patronne de l'Unicef Catherine Russell dans un communiqué.

"La confiance à l'égard de la vaccination de routine ne doit pas compter elle aussi parmi les victimes de la pandémie, sous peine de voir prochainement un grand nombre d'enfants succomber à la rougeole, à la diphtérie ou à d'autres maladies évitables".

Dans la moitié de ces 55 pays, la confiance vaccinale "notoirement changeante" reste au-dessus de 80%, tempère toutefois l'Unicef. Et malgré cette défiance, "il y a des raisons d'être optimiste sur le fait que les services reprennent dans un certain nombre de pays", estime Brian Keeley, évoquant des données préliminaires "encourageantes" pour les vaccinations en 2022.

Mais "même si nous arrivons à retrouver le niveau où nous étions avant la pandémie, avec un peu de chance dans quelques années", il faudra encore faire des progrès pour vacciner ceux qui étaient privés de leurs injections déjà avant le Covid, insiste-t-il.

Covid: pandémie ou endémie, l'OMS appelle à la prudence sur le choix des mots

Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, prononce un discours lors de la 72e session du Comité régional de l'OMS pour l'Europe le 12 septembre 2022.
Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, prononce un discours lors de la 72e session du Comité régional de l'OMS pour l'Europe le 12 septembre 2022.

Pandémie, phase endémique, virus saisonnier... l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé mardi à être prudents sur les termes qui sont utilisés pour définir l'évolution du virus.

Durant la première semaine de mai, le comité d'urgence de l'OMS sur le Covid, qui se réunit tous les trois mois, devra dire s'il faut maintenir l'alerte maximale, a indiqué le Dr. Michael Ryan, chargé du Programme OMS de gestion des situations d'urgence sanitaire, lors d'une conférence de presse à Genève.

Il a dit espérer qu'à cette occasion le comité aura des "conseils positifs" à donner au chef de l'OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus (à qui revient la décision finale), "concernant leur évaluation de la trajectoire de la pandémie et l'existence ou non d'une urgence de santé publique de portée internationale".

L'OMS avait décrété cette alerte maximale le 30 janvier 2020 lorsque le monde comptait moins de 100 cas et aucun décès en dehors de la Chine. Ce n'est que lorsque le Dr Tedros avait qualifié la situation de pandémie, en mars 2020, que le monde avait pris la pleine mesure de la gravité de la menace sanitaire.

Mardi, le Dr Ryan a souligné que l'"on n'éteint pas un interrupteur pour passer automatiquement à une situation endémique. Il est beaucoup plus probable que nous allons passer d'un chemin cahoteux vers un modèle plus prévisible". Il a ainsi appelé à la prudence face au choix des mots.

"Je pense qu'il y a un malentendu. Très souvent les virus respiratoires, par exemple, comme la grippe, ne passent pas par une phase endémique", a-t-il indiqué. "Ils passent d'une pandémie à des niveaux d'activité très faibles, avec des épidémies potentiellement saisonnières ou des épidémies qui se produisent sur une base annuelle ou semestrielle", a-t-il expliqué.

Concernant le Covid, qui est un virus respiratoire, l'OMS s'attend donc à ce qu'il passe "à une phase de faible incidence avec des pics potentiels, en particulier lorsqu'à certaines saisons les gens se retrouvent à l'intérieur" des maisons et immeubles en raison du froid, a ajouté le Dr Ryan.

Mais il a insisté sur le fait que le virus lui-même ne disparaîtra pas : "Nous ne l'éliminerons pas et le virus SARS-CoV-2 rejoindra le panthéon des virus respiratoires, comme les virus de la grippe" et "continuera à provoquer des maladies respiratoires importantes".

Des laboratoires mobiles de vaccins arrivent au Rwanda

Le logo de la société BioNTech sur le bâtiment où la production du vaccin COVID-19 a commencé, à Marburg, en Allemagne, le 13 février 2021.
Le logo de la société BioNTech sur le bâtiment où la production du vaccin COVID-19 a commencé, à Marburg, en Allemagne, le 13 février 2021.

Six unités mobiles de production de vaccins de la société pharmaceutique allemande BioNTech sont arrivées lundi au Rwanda, les premières expéditions de ce type envoyées en Afrique alors que le continent cherche à stimuler la fabrication de vaccins à ARN messager, a constaté un journaliste de l'AFP.

Les unités, fabriquées à partir de conteneurs recyclés, sont arrivées à Kigali, la capitale du Rwanda, où elles seront assemblées pour constituer un centre de production de vaccins contre diverses maladies. "C'est un moment historique", a déclaré le directeur de l'exploitation de BioNTech, Sierk Poetting. La pandémie de Covid-19 a mis en évidence la dépendance du continent aux vaccins importés.

Selon le Centre de contrôle et de prévention des maladies du continent (Africa CDC), moins de 50% des 1,2 milliard d'habitants du continent sont entièrement vaccinés contre le Covid-19. Le centre de Kigali capable à terme de produire jusqu'à 100 millions de vaccins à ARN messager par an mettra au moins douze mois avant de commencer à émettre.

Cette technologie "peut se déplacer n'importe où", a mis en avant Sierk Poetting, sans donner de détails sur le coût du projet. Les unités mobiles, baptisés BioNTainer, produiront également des traitements pionniers en phase de développement contre des maladies comme le paludisme, la tuberculose et le VIH qui sont parmi les principales causes de mortalité en Afrique.

BioNTech a indiqué avoir employé neuf scientifiques locaux, viser à augmenter le personnel à au moins une centaine d'ici l'année prochaine et faire en sorte que des employés rwandais dirigent l'installation. Le Rwanda distribuera les vaccins aux 55 pays membres de l'Union africaine.

"Cela montre le pouvoir de la science, des partenariats et de l'humanité, ce que les gens peuvent faire pour lutter contre une terrifiante pandémie", a déclaré le ministre de la Santé, Sabin Nsanzimana. L'installation du Rwanda est la première des trois prévues pour l'Afrique avec des livraisons prévues pour l'Afrique du Sud et le Sénégal, selon BioNTech.

Le Congrès vote la déclassification des renseignements sur l'origine du covid

Le Capitole à Washington, capitale des États-Unis, le 7 février 2023.
Le Capitole à Washington, capitale des États-Unis, le 7 février 2023.

Le Congrès des Etats-Unis a adopté vendredi une loi qui ordonne aux services de renseignement américains de déclassifier leurs informations sur l'origine de la pandémie, alors que l'hypothèse d'une fuite de laboratoire est revenue au premier plan.

Dans un rare moment d'union, les élus de la Chambre des représentants ont voté ce texte à l'unanimité. Il avait déjà été adopté au Sénat avec le soutien des deux partis et il revient désormais au président démocrate Joe Biden de le promulguer. La directrice du renseignement national, Avril Haines, aura alors 90 jours pour déclassifier "toute information sur les liens potentiels entre l'institut de virologie de Wuhan et l'origine du coronavirus".

Allocution sur l'état de l'Union: ce que Joe Biden a dit aux parlementaires
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Un nouveau coronavirus, responsable du Covid-19, est apparu il y a plus de trois ans dans cette province chinoise avant de s'étendre dans le monde entier, où il a tué au moins sept millions de personnes. Les communautés scientifiques et du renseignement ont immédiatement cherché à déterminer son origine, pour mieux prévenir et combattre une prochaine pandémie.

Auditionnée cette semaine au Congrès, Avril Haines a souligné qu'il y avait un consensus large sur le fait qu'il ne s'agissait "ni d'une arme biologique ni d'une manipulation génétique". Mais la communauté du renseignement américain est divisée entre les tenants "d'une fuite de laboratoire", et ceux "d'une exposition à un animal contaminé", a-t-elle rappelé.

La première hypothèse, vivement contestée par les autorités chinoises, a gagné en crédit récemment, après avoir été jugée comme étant la plus probable par le directeur de la police fédérale (FBI) Christopher Wray et le ministère américain de l'Energie. Dans la foulée, l'Organisation mondiale de la Santé avait exhorté tous les pays, notamment les Etats-Unis, à partager leurs informations sur l'origine du Covid.

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