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Une femme devant la justice britannique dans une affaire d'excision


Un passant devant le tribunal de première instance de Westminster à Londres, le mercredi 17 août 2022.
Un passant devant le tribunal de première instance de Westminster à Londres, le mercredi 17 août 2022.

Une femme de 39 ans a plaidé non coupable jeudi devant un tribunal londonien où elle est accusée d'avoir participé à la mutilation génitale d'une fillette de 4 ans, pratique qui persiste dans de nombreux pays.

Amina Noor, assistée par un interprète somalien, a plaidé non coupable d'avoir aidé une personne ne résidant pas au Royaume-Uni à mutiler les organes génitaux de la fillette à l'étranger. Désormais âgée de 20 ans, la victime présumée est citoyenne britannique. Les faits ont eu lieu il y a 16 ans et le procès aura lieu en octobre, a indiqué le tribunal jeudi.

Les mutilations génitales féminines (MGF) sont une pratique courante dans certaines régions d'Afrique, du Moyen-Orient et d'Asie, qui consiste à enlever partiellement ou totalement le clitoris et les lèvres vaginales d'une jeune fille. La procédure souvent réalisée dans de mauvaises conditions sanitaires peut entraîner de graves complications.

Les Nations unies estiment qu'au moins 200 millions de filles et de femmes ont déjà subi une mutilation génitale. 31 pays à travers l'Afrique, le Moyen-Orient ou l'Asie sont concernés, même si l'ampleur exacte du problème reste difficile à mesurer.

En Angleterre, les mutilations génitales féminines sont illégales depuis 1985. La loi a été étendue en 2003 aux Britanniques et aux résidents permanents qui pratiquent ces mutilations ou cherchent à les faire pratiquer à l'étranger. La peine maximale encourue en Angleterre est de 14 ans de prison.

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