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Un meeting de l'opposition autorisé à Kinshasa en RDC


Le gouverneur de Kinshasa, André Kimbuta, prononce une allocution lors du sommet de la francophonie, au stade Matyrs à Kinshasa, le 9 octobre 2012.
Le gouverneur de Kinshasa, André Kimbuta, prononce une allocution lors du sommet de la francophonie, au stade Matyrs à Kinshasa, le 9 octobre 2012.

La mairie de Kinshasa a autorisé jeudi un meeting des principaux partis d'opposition près du siège du parlement de la République démocratique du Congo à moins de trois mois des élections, dans une lettre parvenue à l'AFP.

Engagés dans un processus de désignation d'un candidat unique à la présidentielle du 23 décembre contre le dauphin du président Joseph Kabila, les principaux ténors de l'opposition avaient informé le gouverneur de Kinshasa de la tenue le 29 septembre d'une réunion publique.

"Je prends acte de la tenue de votre activité politique (samedi) de 10 heures à 15 heures", dans un espace situé près du siège du parlement congolais, a écrit le gouverneur de Kinshasa, André Kimbuta.

"Je vous invite à veiller, au cours du déroulement de votre activité, au strict respect des dispositions de la loi régissant les manifestations et réunions publiques", a ajouté M. Kimbuta.

Il a aussi demandé aux organisateurs "d'entrer en contact" avec le chef de la police "pour des besoins de sécurité".

Trois noms émergent pour les élections prévues le 23 décembre: le "dauphin" choisi par le président Kabila, son ex-ministre de l'Intérieur Emmanuel Ramazani Shadary, et ses deux principaux adversaires, le président du parti historique d'opposition UDPS Félix Tshisekedi et l'ex-président de l'Assemblée nationale passé à l'opposition Vital Kamerhe.

La campagne électorale doit s'ouvrir le 22 novembre, même si des contestations persistent autour de la procédure de vote - une machine à voter - et du fichier électoral, mises en avant par l'opposition et la société civile.

Dans la journée, une vingtaine de jeunes du mouvement pro-démocratie Lutte pour le changement (Lucha) ont été interpelés par la police alors qu'ils manifestaient devant le siège du gouvernement contre la machine à voter, un écran tactile que la commission électorale compte utiliser lors des élections de décembre.

La présidentielle de décembre offre la possibilité d'une première transition pacifique à la tête de la RDC.

L'opposant en exil Moïse Katumbi a accusé le pouvoir de l'avoir empêché de déposer sa candidature. L'ex chef de guerre et ancien vice-président Jean-Pierre Bemba a été écarté de la présidentielle à cause de sa condamnation par la Cour pénale internationale (CPI) pour subornation des témoins.

Avec AFP

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