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Un engin explosif découvert dans la mosquée visée par une attaque au couteau en Afrique du Sud


Un électricien travaille à réparer la mosquée chiite Imam Hussain à Verulam, dans la banlieue de Durban, le 13 mai 2018.
Un électricien travaille à réparer la mosquée chiite Imam Hussain à Verulam, dans la banlieue de Durban, le 13 mai 2018.

Un engin explosif a été découvert dans la mosquée cible d'une attaque au couteau qui avait fait un mort et deux blessés la semaine dernière en Afrique du Sud.

Dimanche, "des fidèles ont affirmé avoir découvert un engin explosif dans la mosquée" de Verulam (nord-est), a déclaré à l'AFP Simphiwe Mhlongo, un porte-parole de l'unité d'élite de la police, les Hawks, qui a été chargée de l'enquête.

"Selon les informations recueillies par l'unité chargée des explosifs, il s'agissait en effet d'un engin explosif", a-t-il confirmé, sans pouvoir donner dans l'immédiat la composition du dispositif.

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Le porte-parole a assuré que la mosquée avait été "passée au peigne fin" après l'attaque au couteau de jeudi et que l'engin n'avait été découvert que dimanche.

Jeudi, trois personnes non identifiées armées de couteaux étaient entrées dans la mosquée chiite de Verulam, au nord de Durban, avaient égorgé un homme et en avaient poignardé deux autres.

Les trois assaillants sont toujours en fuite.

Le mobile de l'attaque au couteau reste inconnu, mais selon la police, elle porte des "signes d'extrémisme".

Un responsable de la communauté musulmane en Afrique du Sud, Moulana Aftab Haider, a affirmé la semaine dernière que l'attaque portait "les caractéristiques d'une organisation terroriste comme (le groupe) Etat islamique".

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La communauté chiite sud-africaine a été victime depuis environ huit mois d'"une campagne de haine dans des mosquées, sur des radios et sur les réseaux sociaux", a-t-il ajouté.

L'Afrique du Sud, qui compte 1,5% de musulmans parmi ses 53 millions d'habitants, peut se prévaloir d'une histoire de grande tolérance en matière de religions.

Le pays a jusqu'à présent été épargné par les attentats jihadistes, contrairement à d'autres pays africains.

L'attaque de jeudi, inédite selon la police, a suscité une vague d'indignation, toutes religions confondues, en Afrique du Sud.

Avec AFP

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