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Un budget pour conduire le pays jusqu'aux élections en Guinée-Bissau


Le Premier ministre Aristides Gomes de la Guinée-Bissau sur une photo du 13 novembre 2008.
Le Premier ministre Aristides Gomes de la Guinée-Bissau sur une photo du 13 novembre 2008.

Deux mois après l'entrée en fonctions d'un gouvernement "inclusif", le Parlement de Guinée-Bissau a adopté samedi à l'unanimité le budget de l'Etat, nouvelle étape dans la préparation des législatives du 18 novembre après plus de deux années de crise politique.

Les 90 députés présents (sur 102) ont adopté un budget de quelque 212 milliards de francs CFA (environ 324 millions d'euros) présenté par le gouvernement du Premier ministre Aristides Gomes, qui sera en vigueur jusqu'au scrutin de novembre.

Ce petit pays d'Afrique de l'Ouest a traversé des turbulences politiques depuis la destitution en août 2015 par le président José Mario Vaz de son Premier ministre issu du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), Domingos Simoes Pereira, auquel M. Vaz appartient également.

Un nouvel accord de sortie de crise a été conclu au sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) le 14 avril à Lomé.

Il a ouvert la voie à la nomination de M. Gomes deux jours plus tard puis à la reprise des travaux du Parlement, interrompus pendant deux ans, et à la fixation des législatives au 18 novembre 2018.

>> Lire aussi : Entrée en fonctions d'un gouvernement "inclusif" en Bissau

"C'est un budget qui était déjà en cours d'exécution quand nous sommes arrivés au gouvernement. Il va donc falloir continuer à travailler dans la même ligne, tout en apportant des réformes dans les institutions chargées de faire entrer les recettes", a déclaré samedi à la presse le nouveau Premier ministre.

"C'est suite à une profonde analyse en ayant à l'esprit l'accord de Conakry (de 2016, resté lettre morte pendant deux ans) que mon parti a voté ce budget", a commenté Certorio Biote, du Parti de la rénovation sociale (PRS), deuxième formation parlementaire qui jusqu'à avril ne parvenait pas à s'entendre avec le PAIGC sur la formation d'un gouvernement.

"Le gouvernement a deux instruments --un programme et un budget voté-- lui permettant de remplir sa mission, organiser les législatives notamment", a-t-il ajouté.

La prochaine élection présidentielle est prévue en 2019.

Avec AFP

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