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Un an après l'attentat, la Tunisie rend hommage aux 12 "martyrs" de la garde présidentielle


Archive : Le président tunisien Beji Caid Essebsi lors d'un discours devant le congrès du mouvement Ennahdha à Tunis, Tunisie, le 20 mai 2016.
Archive : Le président tunisien Beji Caid Essebsi lors d'un discours devant le congrès du mouvement Ennahdha à Tunis, Tunisie, le 20 mai 2016.

La Tunisie a rendu jeudi un hommage officiel aux 12 agents de la sécurité présidentielle tués il y a un an en plein coeur de la capitale dans un attentat suicide revendiqué par le groupe extrémiste Etat islamique.

En matinée, le président Béji Caïd Essebsi a notamment inauguré à la caserne de la sécurité présidentielle à Gammarth, dans la banlieue de Tunis, un mémorial représentant trois agents des unités spéciales arme à la main.

"Nous voulons continuer à présenter nos condoléances aux familles des martyrs et leur dire que leurs enfants, les enfants de la Nation, l'Etat doit être au niveau de ses responsabilités envers eux", a déclaré à la presse M. Caïd Essebsi.

"Le terrorisme que nous affrontons n'est pas dans la culture tunisienne", a-t-il ajouté.

Des gerbes de fleurs ont été déposées près des 12 sculptures représentant les portraits des victimes, en présence de leurs familles.

Douze coups de fusils ont également été tirés et le chef de l'Etat a allumé deux vasques à l'aide d'un flambeau ayant effectué le trajet plus tôt en matinée entre le site de l'attentat et le mémorial, distants d'une vingtaine de kilomètres.

Revendiqué par l'EI, l'attentat du 24 novembre 2015 avait visé un bus de la sécurité présidentielle, à quelques centaines de mètres à peine du ministère de l'Intérieur.

Survenu quelques mois après les attaques sanglantes du musée du Bardo et de Sousse (60 morts au total, dont 59 touristes étrangers), il avait entraîné au cours des jours suivants un profond remaniement au sein de ce ministère.

Réinstauré le soir même du 24 novembre, l'état d'urgence est par ailleurs toujours en vigueur sur l'ensemble du territoire tunisien un an après.

Malgré une situation sécuritaire jugée "stable" par les autorités, des groupes jihadistes restent actifs en particulier dans les montagnes de l'intérieur du pays.


AVEC AFP

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