"Rien n'a changé sur la Corée du Nord à notre connaissance, on ne nous a rien dit", a-t-il déclaré depuis le Bureau ovale. "Nous verrons", a-t-il ajouté.
"Si la rencontre a lieu, elle aura lieu, et si elle n'a pas lieu, nous passerons à l'étape suivante", a-t-il ajouté.
Quelques minutes plus tôt, sa porte-parole Sarah Sanders avait assuré qu'il n'y avait "pas de changement" dans le calendrier de l'exécutif américain. "A ce stade, nous poursuivons les préparatifs", avait-elle ajouté.
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Après des mois de rapprochement et de détente diplomatique, Pyongyang a opéré mercredi un spectaculaire retour à sa rhétorique traditionnelle, évoquant la possibilité de remettre en cause le sommet très attendu de mi-juin.
M. Trump a par ailleurs affirmé que le "modèle libyen" de dénucléarisation n'était en aucun cas celui qu'il souhaitait proposer pour la péninsule coréenne.
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"Le modèle libyen n'est pas du tout ce que nous avons en tête", a-t-il déclaré, prenant le contre-pied de son conseiller à la sécurité nationale, John Bolton, qui a affirmé il y a quelques jours que c'était la référence de l'administration pour les négociations à venir.
Les propos de M. Bolton ont provoqué la colère de Pyongyang qui a dénoncé une "tentative sinistre d'imposer à notre digne Etat le destin de la Libye et de l'Irak".
Après avoir renoncé à son programme atomique, le leader libyen Mouammar Kadhafi a été tué lors d'un soulèvement soutenu par des bombardements de l'Otan.
Avec AFP