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Trump assure que les préparatifs pour son sommet avec Kim se poursuivent


Un homme regarde la télévision montrant des images du président Trump, à droite, et du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un à la gare de Séoul, en Corée du Sud, le 16 mai 2018.
Un homme regarde la télévision montrant des images du président Trump, à droite, et du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un à la gare de Séoul, en Corée du Sud, le 16 mai 2018.

Le président américain Donald Trump a assuré jeudi que les préparatifs pour son sommet avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un mi-juin à Singapour se poursuivaient en dépit des doutes que fait planer Pyongyang sur ce face-à-face historique.

"Rien n'a changé sur la Corée du Nord à notre connaissance, on ne nous a rien dit", a-t-il déclaré depuis le Bureau ovale. "Nous verrons", a-t-il ajouté.

"Si la rencontre a lieu, elle aura lieu, et si elle n'a pas lieu, nous passerons à l'étape suivante", a-t-il ajouté.

Quelques minutes plus tôt, sa porte-parole Sarah Sanders avait assuré qu'il n'y avait "pas de changement" dans le calendrier de l'exécutif américain. "A ce stade, nous poursuivons les préparatifs", avait-elle ajouté.

>> Lire aussi : La Maison Blanche a toujours bon espoir que le sommet avec Kim se tienne

Après des mois de rapprochement et de détente diplomatique, Pyongyang a opéré mercredi un spectaculaire retour à sa rhétorique traditionnelle, évoquant la possibilité de remettre en cause le sommet très attendu de mi-juin.

M. Trump a par ailleurs affirmé que le "modèle libyen" de dénucléarisation n'était en aucun cas celui qu'il souhaitait proposer pour la péninsule coréenne.

>> LIre aussi : La Corée du Nord veut "participer aux efforts" pour interdire les essais nucléaires

"Le modèle libyen n'est pas du tout ce que nous avons en tête", a-t-il déclaré, prenant le contre-pied de son conseiller à la sécurité nationale, John Bolton, qui a affirmé il y a quelques jours que c'était la référence de l'administration pour les négociations à venir.

Les propos de M. Bolton ont provoqué la colère de Pyongyang qui a dénoncé une "tentative sinistre d'imposer à notre digne Etat le destin de la Libye et de l'Irak".

Après avoir renoncé à son programme atomique, le leader libyen Mouammar Kadhafi a été tué lors d'un soulèvement soutenu par des bombardements de l'Otan.

Avec AFP

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