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Trois ex-miliciens tués dans des accrochages au Kasaï en RDC


Les soldats de la Mission de stabilisation de l'Organisation des Nations Unies en République Démocratique du Congo (MONUSCO) dans un village du district de Kamonia, dans la région du Kasaï, RDC, 24 octobr
Les soldats de la Mission de stabilisation de l'Organisation des Nations Unies en République Démocratique du Congo (MONUSCO) dans un village du district de Kamonia, dans la région du Kasaï, RDC, 24 octobr

Trois proches d'un chef coutumier dont la mort avait déclenché en septembre 2016 des violences meurtrières au Kasaï dans le centre de la République démocratique du Congo ont été tués, indique une source officielle.

Dans la nuit de lundi à mardi, des disciples de Kamwina Nsapu "se sont affrontés, il y a eu trois morts dont l'apôtre Kanku Nkata et plusieurs blessés", a annoncé à l'AFP dans un message électronique Denis Kambayi, gouverneur de la province du Kasaï-central.

Kanku Nkata était un ex-adjoint du chef traditionnel Jean-Pierre Pandi, alias Kamwina Nsapu, tué le 12 août 2016 lors d'une opération militaire.

M. Nkata avait pris la tête de l'insurrection après la mort de Jean Pierre Pandi. En avril 2017, il avait déposé les armes et remis ses hommes aux autorités pour sceller la paix.

>> Lire aussi : L'ONU accuse Kinshasa d'obstructions à une enquête sur l'assassinat de ses experts

Fin avril, Kanku Nkata avait été nommé à la tête de "la garde civile" du gouverneur du Kasaï-central, selon une série d'arrêtés pris par le gouverneur Kambayi. Celui-ci avait par la suité nié l'avoir désigné à ce poste.

Le Kasaï a sombré dans la violence en septembre 2016 jusqu'à mi-2017 avec le soulèvement de ce mouvement mystico-politique Kamuina Nsapu.

Plus de 3.380 hommes, femmes et enfants ont été tués lors de ces violences, d'après l'Église catholique. Et au moins 1,4 million de Congolais ont été déplacés.

Avec AFP

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