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Libération des militants de Lucha arrêtés à Goma


French President Emmanuel Macron stands by as French aid worker Sophie Petronin, center, is welcomed by her family after suspected jihadist hostage-takers freed the 75-year-old from nearly four years of captivity in Mali, upon her arrival near Paris.
French President Emmanuel Macron stands by as French aid worker Sophie Petronin, center, is welcomed by her family after suspected jihadist hostage-takers freed the 75-year-old from nearly four years of captivity in Mali, upon her arrival near Paris.

Une trentaine de militants du mouvement Lutte pour le changement (Lucha) ont été libérés mardi soir après avoir été arrêtés à Goma, leur fief dans l'est de la République démocratique du Congo, où les autorités affirment que leur rassemblement était interdit.

"Ils ont été libérés", a dit à l'AFP le maire de la ville, Timothée Mwissa Kyesse, sans autre précision. "Ils ont trouvé que nous n'avions commis aucune infraction", a ajouté Ghislain Muhiwa, porte-parole de Lucha, mouvement qui demande le départ du président Kabila et des élections libre.

"Au total 27 personnes ont été arrêtées", avait indiqué ce porte-parole plus tôt dans la journée.

Parmi les militants interpellés figuraient deux leaders, selon lui: Fred Bauma, arrêté entre mars 2015 et août 2016, et Rebecca Kavugho, récompensée en mars 2017 parmi treize autres femmes par le département d'Etat américain.

"Ces jeunes gens étaient en train de troubler l'ordre public. Ils seront auditionnés puis déférés devant la justice", avait déclaré à l'AFP un commandant de police sous couvert d'anonymat.

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"Nous avons interdit toute sorte de manifestation dans la ville", avait indiqué à l'AFP le maire de Goma.

Le maire - désigné par ordonnance présidentielle, et non élu - a rappelé que Goma était endeuillée par une fusillade dans un quartier périphérique dimanche soir.

Sept personnes ont été tuées et 18 blessées quand "un groupe d'hommes a tiré sur la population", selon le maire.

>> Lire aussi : Douze activistes anti-Kabila arrêtés au Kasaï dans le centre de la RDC

Lucha, qui fête ses six ans d'existence ce 1er mai, voulait dénoncer "les massacres de Congolais" dans cette province du Nord-Kivu hantée par les milices armées.

Un rassemblement de l'opposition a été autorisé mardi dernier dans la capitale, Kinshasa, pour la première fois depuis septembre 2016.

Des élections sont prévues le 23 décembre 2018 pour le départ du président Joseph Kabila, toujours au pouvoir alors que son deuxième et dernier mandat a pris fin le 20 décembre 2016.

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