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Total lance un projet et finalise une série d'accords en Angola


Le logo de total à Nantes, France, le 20 décembre 2013.
Le logo de total à Nantes, France, le 20 décembre 2013.

Le groupe français Total a signé lundi une série d'accords avec l'Angola, dont le président est actuellement en visite à Paris, et annoncé le lancement d'un nouveau projet pétrolier au large du pays.

Le groupe pétrolier et gazier et ses partenaires ont pris la décision d'investir pour le développement du projet Zinia 2 en eau profonde, un projet de 1,2 milliard de dollars, selon un communiqué.

Il est situé dans le bloc 17, qui est opéré par Total avec une part de 40% aux côtés d'autres partenaires (le norvégien Equinor, l'américain ExxonMobil et le britannique BP). La compagnie nationale Sonangol est le concessionnaire du permis.

La capacité de production de 40.000 barils/jour de Zinia 2 permettra de soutenir celle du champ de Pazflor, démarré en 2011, en mutualisant des unités flottantes de production et de stockage déjà existantes, indique Total.

Le PDG du géant français, Patrick Pouyanné, a aussi signé lundi à Paris une série d'accords avec le président de la Sonangol, Carlos Saturnino, qui concrétisent également des protocoles d'accord annoncés en décembre, a rapporté un journaliste de l'AFP.

Total et Sonangol se sont ainsi associés à 50/50 pour mener l'exploration sur le bloc 48 dans les eaux ultra profondes de l'Angola, avec une première phase de deux ans qui comprendra le forage d'un puits.

Le deux groupes doivent aussi former une coentreprise pour développer un réseau de stations-service en Angola, incluant la logistique et la fourniture de produits pétroliers.

>> Lire aussi : Total va céder 350 millions de dollars de ses actifs au Gabon

Ces annonces interviennent en marge d'une visite à Paris du président de l'Angola, Joao Lourenço, qui a pris les rênes du pays en septembre après la victoire du parti au pouvoir lors des élections générales d'août.

Pendant sa campagne électorale, il avait promis de relancer l'économie du pays, affectée par une grave crise, et de lutter contre la corruption. Il prône aussi la fin de l'ère du tout pétrole.

Il avait annoncé à la mi-novembre avoir limogé la présidente de la compagnie pétrolière nationale, Isabel dos Santos, fille de l'ex-chef de l'Etat José Eduardo dos Santos et symbole du népotisme reproché à son régime. Elle a été remplacée par l'ancien secrétaire d'Etat au Pétrole, Carlos Saturnino.

Avec AFP

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