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Tchad: Paris "salue" la formation d'un gouvernement de transition


Le président français Emmanuel Macron et le fils du défunt président tchadien Idriss Deby, le général Mahamat Idriss Deby (à g.), assistent aux funérailles nationales du défunt président tchadien Idriss Deby à N'Djamena, le 23 avril 2021.
Le président français Emmanuel Macron et le fils du défunt président tchadien Idriss Deby, le général Mahamat Idriss Deby (à g.), assistent aux funérailles nationales du défunt président tchadien Idriss Deby à N'Djamena, le 23 avril 2021.

Paris rappelle dans la foulée "son attachement à la stabilité et à l’intégrité territoriale du pays", lundi dans un communiqué de la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.

La France réitère également "l'importance que la transition soit d'une durée limitée et "se déroule dans des conditions pacifiques" pour "permettre le retour rapide à des institutions démocratiquement élues", insiste-t-elle, en exprimant son "soutien aux initiatives de l'Union africaine visant à accompagner le Tchad à cette fin".

Depuis sa mise en place au lendemain de la mort soudaine du chef de l'Etat, le Conseil militaire de transition (CMT), présidé par le fils du président défunt Mahamat Idriss Déby, est accusé par l'opposition et la société civile de "coup d’Etat institutionnel" et de perpétuer une "dynastie" après 30 ans ans de pouvoir d'Idriss Déby Itno.

Mais Saleh Kebzabo, principal opposant au maréchal Déby, a reconnu dimanche les nouvelles autorités et deux membres de son parti, l'Union nationale pour la Démocratie et le Renouveau (UNDR), ont été nommés aux postes de ministre de l’Elevage et de secrétaire général adjoint du gouvernement.

Le président français Emmanuel Macron a promis fin avril, devant le cercueil d'Idriss Déby Itno, mort en combattant une rébellion dans le nord du Tchad, son soutien à la junte militaire qui a pris le pouvoir afin de préserver la "stabilité" du pays, allié majeur dans la lutte contre les jihadistes au Sahel.

Mais à peine quatre jours plus tard, le président français haussait le ton et condamnait "avec la plus grande fermeté la répression" au Tchad, après la mort de six personnes - selon les autorités - dans des manifestations interdites par le pouvoir.

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