Le gouvernement du Soudan du Sud va reporter les élections présidentielles prévues en 2015 afin de se concentrer sur le processus de réconciliation. Le président sud-soudanais Salva Kiir a déclaré lundi le gouvernement intérimaire restera au pouvoir jusqu'à ce que le vote ait lieu en 2017 ou 2018.
Le chef rebelle Riek Machar a rétorqué que si M. Kiir cherchait vraiment à forger un accord de paix global, il organiserait des élections l’an prochain comme prévu. Le conflit oppose les Dinka, le groupe ethnique dont M. Kiir est issu, à la tribu Nuer de M. Machar, son ancien vice-président.
Les deux dirigeants se sont rencontrés vendredi en Ethiopie et ont signé un accord de paix, mais des combats ont éclaté ces derniers jours, les deux parties s’accusant mutuellement d’avoir violé la trêve.
Par ailleurs, à l'occasion d'une réunion lundi du Conseil de sécurité sur la situation au Soudan du Sud, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a encouragé les dirigeants sud-soudanais à « accélérer la dynamique de paix ».
M. Ban a identifié une série de priorités, dont l'arrêt immédiat des combats ; l'autorisation par les deux parties d'un accès humanitaire par voies aérienne, routière, et fluviale ; le soutien de la communauté internationale aux opérations humanitaires et la lutte contre l'impunité.
Le chef rebelle Riek Machar a rétorqué que si M. Kiir cherchait vraiment à forger un accord de paix global, il organiserait des élections l’an prochain comme prévu. Le conflit oppose les Dinka, le groupe ethnique dont M. Kiir est issu, à la tribu Nuer de M. Machar, son ancien vice-président.
Les deux dirigeants se sont rencontrés vendredi en Ethiopie et ont signé un accord de paix, mais des combats ont éclaté ces derniers jours, les deux parties s’accusant mutuellement d’avoir violé la trêve.
Par ailleurs, à l'occasion d'une réunion lundi du Conseil de sécurité sur la situation au Soudan du Sud, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a encouragé les dirigeants sud-soudanais à « accélérer la dynamique de paix ».
M. Ban a identifié une série de priorités, dont l'arrêt immédiat des combats ; l'autorisation par les deux parties d'un accès humanitaire par voies aérienne, routière, et fluviale ; le soutien de la communauté internationale aux opérations humanitaires et la lutte contre l'impunité.