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La Russie ouvre une enquête pour "tentative d'assassinat" de la fille de l'ex-espion Skripal


Les agents de police montent la garde à l'extérieur de l'entreprise de récupération de véhicules "Ashley Wood Recovery" à Salisbury, en Angleterre, le 13 mars 2018 suite à l'empoisonnement de l'ex-espion Sergei Skripal et sa fille Yulia.
Les agents de police montent la garde à l'extérieur de l'entreprise de récupération de véhicules "Ashley Wood Recovery" à Salisbury, en Angleterre, le 13 mars 2018 suite à l'empoisonnement de l'ex-espion Sergei Skripal et sa fille Yulia.

La Russie a annoncé vendredi avoir ouvert une enquête pour "tentative d'assassinat" de la fille de l'ex-agent double russe Sergueï Skripal, victime d'un empoisonnement avec son père en Angleterre, ainsi qu'une procédure pour "meurtre" après la mort suspecte d'un autre exilé russe à Londres.

"Une enquête pour tentative d'assassinat de la citoyenne russe Ioulia Skripal (...) perpétrée à Salisbury au Royaume-Uni a été ouverte le 16 mars", a annoncé dans un communiqué le Comité d'enquête russe, organisme placé sous l'autorité directe du Kremlin, dans un communiqué.

Victimes d'empoisonnement, Ioulia Skripal et son père, l'ex-agent double russe Sergueï Skripal, ont été hospitalisés le 4 mars dans un état critique à Salisbury, une petite ville dans le sud-ouest d'Angleterre.

>> Lire aussi : Un ex-agent double russe et sa fille empoisonnés en Angleterre

Londres a rejeté la responsabilité de cette attaque sur la Russie et annoncé une série de sanctions contre Moscou, qui nie fermement son implication.

Les autorités russes ont par ailleurs annoncé vendredi l'ouverture d'une enquête pour le "meurtre" de Nikolaï Glouchkov, exilé russe au Royaume-Uni et ancien allié de l'ex-oligarque devenu opposant en exil Boris Berezovski, retrouvé mort dans des circonstances inexpliquées à Londres lundi.

Selon des médias russes, le corps de Nikolaï Glouchkov portait des traces de strangulation.

Dans la foulée de ce décès, la police britannique avait souligné dans un communiqué qu'elle n'avait "pas de preuve d'un lien avec l'incident à Salisbury".

Pour ces deux affaires, le Comité russe se dit "prêt à travailler avec les organismes compétents en Grande-Bretagne".

Avec AFP

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