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Retour d'exil d'un opposant bénéficiaire des mesures de décrispation en RDC


Roger Lumbala (à droite), un ancien parlementaire de la RDC parle avec des collègues à Kampala, en Ouganda, le 11 janvier 2013.
Roger Lumbala (à droite), un ancien parlementaire de la RDC parle avec des collègues à Kampala, en Ouganda, le 11 janvier 2013.

Un opposant congolais accusé de "haute trahison" est rentré dimanche à Kinshasa quinze jours après la signature de l'accord de cogestion conclu entre le pouvoir et l'opposition dans ce pays.

Roger Lumbala, président du petit parti d'opposition Rassemblement congolais pour la démocratie nationale (RCD-N), a regagné la capitale congolaise à bord d'un avion de ligne de la compagnie Ethiopian airlines, ont rapporté des journalistes de l'AFP présents dimanche à l'aéroport international de Kinshasa.

M. Lumbala a été un candidat malheureux à l'élection présidentielle de 2006. En janvier 2013, son mandat de député avait été invalidé pour absences répétées alors que sa présence avait été signalée en Ouganda et au Rwanda voisins.

En 2013, les autorités de Kinshasa l'avaient aussi accusé de "haute trahison" et de complicité avec la rébellion du mouvement M23, défait début novembre 2013 après une offensive des Forces armées de la RDC (FARDC) et des Casques bleus.

De 1998 à 2003, Roger Lumbala avait été responsable d'un petit mouvement rebelle dans l'extrême nord-est du pays, lors de la deuxième guerre de RDC.

Lors des négociations ayant abouti à un accord de cogestion le 31 décembre 2016, les délégués du "Rassemblement" - coalition d'opposition autour de la figure de l'opposant congolais historique Étienne Tshisekedi - avaient présenté "sept cas emblématiques" de prisonniers politiques et d'opinion qui devraient être libérés comme geste de décrispation.

Quatre cas avaient trouvé l'assentiment des toutes les parties en faveur d'une libération "immédiate", dont celui de M. Lumbala, qui est le premier bénéficiaire des mesures d'abandon des poursuites par la justice dans le cadre des pourparlers sous l'égide de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco).

Vendredi, l'épiscopat congolais s'était inquiété du "retard" pris dans la libération des prisonniers politiques et d'opinion dont les cas avaient été positivement examinés.

Avec AFP

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