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Remaniement au sommet de la hiérarchie militaire au Burkina


Le président du Burkina Faso Roch Marc Christian Kaboré, 28 juillet 2016
Le président du Burkina Faso Roch Marc Christian Kaboré, 28 juillet 2016

Le président du Burkina Faso Roch Marc Christian Kaboré a nommé de nouveaux chefs à la tête de l'armée et de la gendarmerie, trois mois après la nomination d'un nouveau chef d'Etat-major général, indique un communiqué transmis vendredi à l'AFP.

Ces nominations surviennent alors que les forces de sécurité semblent incapables d'enrayer la multiplication des attaques jiihadistes dans le nord du pays, frontalier du Mali.

"Le président du Faso, Chef Suprême des Forces Armées Nationales a signé (jeudi) 6 décrets de nomination de responsables militaires" dont celui du Colonel Major Léon Traoré Chef d'Etat-Major de l'Armée de Terre, du Colonel Souleymane Ouédraogo, Chef d'Etat-Major de l'Armée de l'Air et du Colonel Marie Omer Bruno Tapsoba, Chef d'Etat-Major de la Gendarmerie Nationale, selon le communiqué.

Ces chefs militaires remplacent respectivement le colonel-major Raboyinga Kaboré (Terre), le colonel Kounsaouma Palenfo (Air) et le colonel Tuandaba Marcel Coulibaly (gendarmerie).

Trois autres colonels ont été nommés à la tête du Groupement Central des Armées, de l'Intendance Militaire et du matériel des Armées.

Ces nominations entrent "dans le cadre de la réorganisation du commandement des Forces Armées Nationales", souligne, sans plus de précisions, le communiqué signé du ministère de la Défense.

Fin décembre, le président Kaboré avait nommé le général Oumarou Sadou, 57 ans, nouveau chef d'Etat-major Général de l'armée.

Le 12 décembre, douze militaires avaient été tués lors d'une attaque jihadiste contre un détachement de l'armée à Nassoumbou, dans la commune de Djibo, à une trentaine de km de la frontière malienne.

Ce raid - le plus meurtrier jamais perpétré contre l'armée au Burkina Faso - avait choqué l'opinion publique dont une partie réclamait le départ de la hiérarchie militaire accusée de ne pas apporter de réponse adéquate à la menace jihadiste.

Le Nord du Burkina, frontalier du Mali et du Niger, est le théâtre d'attaques jihadistes régulières depuis le premier trimestre 2015.

Les habitants de la zone vivent dans la psychose des attaques qui ont déjà causé la mort de plusieurs civils ainsi que des policiers et gendarmes.

Avec AFP

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