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le Real ne craint pas les riches anglais selon le président


Cristiano Ronaldo de Real Madrid salue l'entraîneur de son équipe, Zinedine Zidane, après avoir ouvert le score lors d’un match de football de la Champions League entre le Borussia Dortmund et le Real Madrid à Dortmund, Allemagne, 27 septembre 2016.
Cristiano Ronaldo de Real Madrid salue l'entraîneur de son équipe, Zinedine Zidane, après avoir ouvert le score lors d’un match de football de la Champions League entre le Borussia Dortmund et le Real Madrid à Dortmund, Allemagne, 27 septembre 2016.

Le Real Madrid se veut "un leader sur le plan économique" et ne craint pas la menace financière des clubs anglais, malgré leur nouveau contrat astronomique en matière de droits TV, a déclaré le président madrilène Florentino Pérez

Même si la "Maison blanche" a longtemps dominé les palmarès mondiaux du foot business, le joueur le plus cher du monde n'est plus dans son effectif pour la première fois depuis 2000: fort de cette manne télévisuelle, Manchester United a versé 105 millions d'euros pour le Français Paul Pogba (ex-Juventus Turin) en août.

Mais cela n'inquiète pas Florentino Pérez, 69 ans, qui a rappelé que le Real dominait encore en mai dernier le classement des clubs de football les mieux valorisés au monde, établi par le magazine Forbes.

"Quand j'ai été élu pour la première fois en 2000, les clubs anglais étaient déjà ceux qui gagnaient le plus, Manchester United en particulier. Mais nous avons tout de même vécu 15 années de réussite à tous les niveaux, y compris économique", a fait valoir le dirigeant lors de cette interview organisée au stade Santiago-Bernabeu avant le clasico face au FC Barcelone samedi au Camp Nou (15h15 GMT).

"Nous savons que nous devons rivaliser avec les clubs anglais, les français, les allemands, les italiens. Et nous travaillons pour cela. Je suis de ceux qui pensent que si le Real a les meilleurs joueurs du monde à chaque poste, les revenus ne seront pas un problème", a-t-il ajouté.

Revenu à la présidence en 2009 après un premier mandat (2000-2006), Pérez est connu pour sa politique de recrutement de stars, surnommées "Galactiques".

Même s'il a remporté la Ligue des champions en mai, le Real a affiché un chiffre d'affaires de 620 M EUR pour 2015-2016, inférieur à ceux annoncés par le FC Barcelone (679 M EUR) et par le Bayern Munich (627 M EUR). Et pour la première fois depuis 11 ans, le Real pourrait donc perdre sa place de numéro 1 au classement des clubs de football ayant les meilleurs revenus, établi par le cabinet Deloitte.

"Cela arrive souvent que certains clubs comptabilisent des revenus extraordinaires avec les ordinaires. Ensuite, Deloitte analyse tout cela et cela nous a toujours réussi", a dédramatisé Pérez. "Quoi qu'il en soit, nous ne nous battons pas pour être le club qui a un million d'euros de plus que les autres, nous nous battons pour remporter des titres et être leader sur le plan économique et sportif."

Florentino Pérez a défendu au passage son projet de modernisation du stade Bernabeu, disant espérer que les travaux de cette opération, chiffrée à 400 millions d'euros, puissent débuter "l'an prochain".

Le dirigeant n'a pas souhaité préciser quelle était la hausse de revenus attendue au terme de cette refonte, qui doit doter l'enceinte (81.000 places) d'un toit rétractable et d'une enveloppe métallique tout en courbes.

"Concrètement, nous ne le savons pas. Evidemment, nous allons améliorer notre musée, nos espaces VIP et autres, et par conséquent nous allons dégager davantage de revenus, a dit Pérez. Mais ce n'est pas le plus important de ce projet. Le plus important est d'avoir un stade à la hauteur de ce que représente le Real Madrid."

Avec AFP

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