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Ramaphosa veut "panser les plaies" du massacre de Marikana en Afrique du Sud


Cyril Ramaphosa donne un discours pour l'état de la nation devant le Parlement au Cap, en Afrique du Sud, le 16 février 2018.
Cyril Ramaphosa donne un discours pour l'état de la nation devant le Parlement au Cap, en Afrique du Sud, le 16 février 2018.

Le nouveau président sud-africain s'est dit "déterminé" à "panser les plaies" du massacre de Marikana en 2012, quand la police avait tué 34 employés d'une mine appartenant à la société Lonmin dont il était un administrateur.

"Je voudrais saisir cette opportunité pour soulever le rôle que j'ai joué en tant que l'un des directeurs de Lonmin dans les événements de cette tragique semaine", a déclaré M. Ramaphosa devant le parlement au Cap (sud-ouest).

"Je suis déterminé à jouer le rôle qui m'incombe pour panser les plaies", a ajouté le nouveau président qui a pris ses fonctions la semaine dernière après la démission de Jacob Zuma.

Le 16 août 2012, 34 personnes avaient été tuées à la mine de platine Lonmin de Marikana (nord) par la police qui avait ouvert le feu sur une foule de grévistes brandissant des armes traditionnelles.

Cette fusillade policière, la pire depuis la fin officielle du régime d'apartheid en 1994, avait déclenché une violente vague de grèves dans les mines sud-africaines, faisant une soixantaine de morts.

Cyril Ramaphosa, qui était à l'époque membre du conseil d'administration du groupe minier britannique Lonmin, avait été soupçonné d'avoir fait pression pour que la police casse la grève.

>> Lire aussi : Ramaphosa promet de défaire la corruption en Afrique du Sud

Mais il a été blanchi par une commission d'enquête. Ses adversaires continuent cependant de lui reprocher ce massacre.

En 2015, le leader populiste Julius Malema du parti de gauche radicale des Combattants pour la liberté économique (EFF) l'avait accusé d'être un "meurtrier".

Avec AFP

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