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Quatre arrestations dans une opération antiterroriste conjointe entre Maroc et Espagne


Des policiers marocains à Imzouren, Maroc, le 2 juin 2017.
Des policiers marocains à Imzouren, Maroc, le 2 juin 2017.

Quatre hommes suspectés de recruter sur internet pour l'organisation Etat islamique (EI) ont été arrêtés mardi au Maroc et en Espagne dans le cadre d'une opération antiterroriste conjointe des deux pays.

La police marocaine a mené une interpellation à Tanger, dans le nord du royaume, tandis que côté espagnol, trois suspects ont été arrêtés à Figueras et près de Gérone (nord-est) ainsi qu'à Parla, près de Madrid lors de cette opération qui a permis de "neutraliser une menace dangereuse", selon un communiqué de l'Intérieur espagnol.

Tous sont soupçonnés d'"embrigadement de volontaires pour le jihad" dans les rangs de l'EI, de "propagande et glorification des crimes barbares" de ses combattants et d'"incitation à mener des opérations terroristes", a pour sa part indiqué le ministère marocain de l'Intérieur, précisant que l'opération avait eu lieu mardi.

Le suspect marocain de Tanger est considéré comme un membre de l'EI responsable de la propagande, selon l'Intérieur espagnol.

Celui de Parla (banlieue de Madrid), un Marocain de 44 ans naturalisé Espagnol, était dans un processus de "radicalisation avancée" et recherchait des complices pour commettre une "action violente".

Les deux autres suspects, deux frères marocains de 30 et 31 ans, menaient une "propagande virale avec l'utilisation massive des réseaux sociaux", en piratant des comptes, selon la même source.

Cette opération intervient près de quatre mois après un double attentat à Barcelone et dans la station balnéaire de Cambrils, en Catalogne, qui avait fait 16 morts et 125 blessés les 17 et 18 août.

Les auteurs de ces attaques sanglantes, revendiquées par l'EI, étaient pour la plupart d'origine marocaine.

Au lendemain de ces attentats, le ministre de l'Intérieur espagnol, Juan Ignacio Zoido, avait salué lors d'une rencontre à Rabat avec son homologue marocain Abdelouafi Laftit, la collaboration "exemplaire" des deux pays, avec une douzaine d'opérations conjointes entre 2014 et 2017.

Le Maroc, lui, a été la cible d'attaques terroristes en 2003 (45 morts à Casablanca) et en 2011 (17 morts à Marrakech).

Avec AFP

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