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Le Qatar intéressé par le marché énergétique américain


Mohamed Bin Saleh Al-Sada, ministre de l'Énergie et de l'Industrie du Qatar, avant le début d'une réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), à Vienne, en Autriche, 2 juin 2016
Mohamed Bin Saleh Al-Sada, ministre de l'Énergie et de l'Industrie du Qatar, avant le début d'une réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), à Vienne, en Autriche, 2 juin 2016

Le riche émirat gazier du Qatar cherche des opportunités d'investissement dans le marché énergétique américain, a déclaré mercredi son ministre de l'Energie.

"Nous avons d'excellentes relations avec les Etats-Unis dans tous les domaines", a dit Mohamed Saleh al-Sada lors d'une rencontre à Doha avec des correspondants de la presse étrangère.

"Dans le domaine de l'énergie, nous avons de grosses compagnies qui travaillent ici comme ExxonMobil, ConocoPhillips, Chevron Phillips et nous avons donc bâti d'excellentes relations".

"Nous avons investi aux Etats-Unis et nous sommes à la recherche d'opportunités (nouvelles) pour investir dans ce pays", a-t-il ajouté.

Interrogé sur l'impact que pourrait avoir les orientations économiques de la nouvelle administration de Donald Trump sur le commerce international, M. Sada a estimé que le président américain aurait certainement une approche attentiste.

Il a souhaité y voir plus clair dans la politique de l'administration Trump qui défend des vues nationalistes et protectionnistes.

Les Etats-Unis sont considérés comme l'un des concurrents du Qatar sur le marché du gaz naturel liquéfié (LNG).

Ce petit pays du Golfe est le premier producteur et le premier exportateur mondial de LNG, ce qui lui a permis d'amasser d'importants revenus.

Mais la chute des prix et la compétition grandissante d'autres pays, y compris les Etats-Unis, mettent la pression sur la position du Qatar.

M. Sada s'est voulu rassurant à ce propos, en soulignant que son pays pouvait "rester compétitif dans n'importe quelle circonstance".

"Nous ne sommes pas inquiets des cycles de hausse et de baisse du marché du LNG", a-t-il assuré.

"Nous avons d'énormes quantités sur le marché mais ce qui est bien, c'est que la demande sur le gaz est plus forte que toute autre demande sur des sources d'énergie fossiles et elle va continuer à augmenter".

Les échanges entre Doha et Washington sont appelés à se développer après l'annonce l'année dernière par le Qatar de son intention d'investir 35 milliards de dollars aux Etats-Unis d'ici 2020.

L'année dernière également, le fonds souverain du Qatar a pris 10% du capital de la compagnie qui possède l'Empire State Building.

Au plan politique, le Qatar est un proche allié des Etats-Unis. Il accueille 10.000 soldats américains stationnés sur la base aérienne d'Al-Udeid, mise à la disposition de Washington.

Avec AFP

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