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Procès du chef de l’ex-junte malienne : leSs avocats exigent la présence des témoins à charges


Haya Amadou Sanogo, chef de l’ex-junte malienne, deuxième à droite, comparait à côté de ses avocats et des accusés devant la cour d'assises de Sikasso, dans le sud du Mali, 6 décembre 2016. (VOA/Kassim Traoré)
Haya Amadou Sanogo, chef de l’ex-junte malienne, deuxième à droite, comparait à côté de ses avocats et des accusés devant la cour d'assises de Sikasso, dans le sud du Mali, 6 décembre 2016. (VOA/Kassim Traoré)

Le procès de Haya Amadou Sanogo, chef de l’ex-junte malienne a de nouveau été a nouveau suspendu au troisième jour. Pour cause ? Les avocats de la défense ont exigé la présence des témoins à charges.

Le procès de Haya Amadou Sanogo, chef de l’ex-junte malienne à de nouveau été a nouveau suspendu au troisième jour. Pour cause ? Les avocats de la défense ont exigé la présence des témoins à charges.

Lundi, l’audience avait déjà été suspendue pour la même raison. Le procureur avait pris l’engagement de faire venir les témoins mercredi 07 décembre 2016.

« Ils (les témoins) sont cités régulièrement. Ils auraient dû être là. A l’ouverture, certains étaient ici nombreux. Après, ils sont partis mais ceux-là qui sont restés. A la date d’aujourd’hui, il y a cinq témoins qui sont là et qui sont prêts à témoigner mais les autres, on va les faire venir », explique Mahamadou Lamine Coulibaly, procureur général.

Pour la défense, le ministère public ne devrait pas éprouver des difficultés à faire venir ces témoins.

Les avocats de Haya Amadou Sanogo, chef de l’ex-junte malienne, discutent au du procès à la cour d'assises de Sikasso, dans le sud du Mali, 6 décembre 2016. (VOA/Kassim Traoré)
Les avocats de Haya Amadou Sanogo, chef de l’ex-junte malienne, discutent au du procès à la cour d'assises de Sikasso, dans le sud du Mali, 6 décembre 2016. (VOA/Kassim Traoré)

« Il n’y a pas encore eu beaucoup de suspensions. Nous ne sommes qu’à la troisième et il pourrait y avoir d’autres et les raisons sont objectives et juridiques. A ce stade, il a été simplement constaté que les témoins n’ont pas comparu alors qu’ils ont régulièrement été cités par le parquet. Et c’est normal que le président de la cour prenne une décision, en accord avec la cour, de faire comparaitre ces témoins, s’il le faut par la force », argument Me Harouna Toureh, avocat de la défense.

Si selon le juriste, les suspensions d’audience sont juridiques et règlementaires, l’assistance ne voit pas de cette manière.

Ce jugement ne doit pas être bâclé, il faut du temps et de la patience de tout un chacun, pense Abdoulaye Touré.

L'arrêt de la Cour fait obligation à tous les témoins de venir à l'audience, si besoins par la force publique.

Reportage de Kassim Traoré

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