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Prison à vie requise contre un Palestinien pour le meurtre d'Israéliens


Benjamin Netanyahu - premier ministre israélien
Benjamin Netanyahu - premier ministre israélien

Le procureur d'un tribunal militaire israélien a requis une peine de prison à perpétuité contre un Palestinien inculpé du meurtre de trois Israéliens dans une colonie de Cisjordanie occupée en juillet, a-t-on indiqué de sources militaires.

Omar al-Abed, 20 ans, a été reconnu coupable par le tribunal militaire d'Ofer près de Ramallah, en Cisjordanie occupée, d'avoir tué avec préméditation les trois membres de la famille Salomon, après s'être introduit à leur domicile dans une colonie le 21 juillet 2017.

Le procureur militaire a demandé quatre peines de prison à vie à l'encontre de ce Palestinien. Le verdict sera rendu ultérieurement.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Avigdor Lieberman ont eux plaidé pour que Omar al-Abed soit condamné à mort.

"La peine de mort pour les terroristes, il est temps de l'appliquer dans les cas les plus graves", avait dit Benjamin Netanyahu lors d'une visite de condoléances à la famille des victimes.

Omar al-Abed avait pénétré dans une maison de la colonie de Neve Tzuf, au nord-ouest de Ramallah, où il avait tué avec un couteau trois civils et blessé un quatrième avant d'être lui-même blessé par balles par un voisin qui avait entendu les cris des victimes.

L'accusé a également été reconnu coupable de tentative de meurtre sur sept personnes, soit tous les membres de la famille présents dans la maison lors de l'attaque.

Le père, la mère, un oncle et deux frères d'Omar al-Abed ont été condamnés en août à des peines d'un à huit mois de prison pour ne pas l'avoir empêché de passer à l'acte.

L'armée israélienne a également détruit le 16 août la maison familiale dans le village de Koubar, près de Ramallah.

Omar al-Abed avait exprimé, dans ce qu'il présentait comme ses derniers mots sur Facebook, son ressentiment contre les agissements israéliens à l'encontre des Palestiniens et avait évoqué la situation de l'esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est, occupée et annexée.

L'esplanade, troisième lieu saint de l'islam également révérée par les juifs, était alors au coeur de tensions qui ont donné lieu à deux semaines de manifestations et de violences quasiment quotidiennes entre Israéliens et Palestiniens.

Avec AFP

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