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Prêtre égorgé en France: le deuxième tueur, fiché pour radicalisation, "formellement identifié" (parquet)


Le président français François Hollande, au centre et le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve parle avec le maire de la ville de Saint-Etienne-du-Rouvray, ou deux jeunes ont tué un prêtre, Normandie, 26 juillet, 2016 (France Piscine via AP)
Le président français François Hollande, au centre et le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve parle avec le maire de la ville de Saint-Etienne-du-Rouvray, ou deux jeunes ont tué un prêtre, Normandie, 26 juillet, 2016 (France Piscine via AP)

Abdel Malik Petitjean était fiché pour radicalisation depuis le 29 juin pour avoir tenté de rejoindre la Syrie via la Turquie, selon une source proche de l'enquête.

Le deuxième homme impliqué dans l'assassinat d'un prêtre dans une église en France a été formellement identifié comme étant Abdel Malik Petitjean, 19 ans, récemment fiché pour radicalisation, a-t-on appris jeudi auprès du parquet et d'une source proche de l'enquête.

Trois personnes de son entourage familial ont été placées en garde à vue, a indiqué une source proche de l'enquête. Ces gardes à vue, qui ont débuté mercredi, "devraient permettre de recueillir des éléments sur le profil du tueur. Rien à ce stade ne dit que ces personnes ont quelque chose à voir avec la tuerie", a précisé la source.

"Formellement identifié" selon le parquet de Paris, Abdel Malik Petitjean n'avait pas fait l'objet de condamnation. Ses empreintes et son ADN n'apparaissaient donc pas dans les fichiers de la justice, mais le jeune homme était apparu récemment dans les radars des services antiterroristes.

Il était fiché pour radicalisation depuis le 29 juin pour avoir tenté de rejoindre la Syrie via la Turquie, selon une source proche de l'enquête.

Le second tueur ressemble en outre fortement à un suspect activement recherché depuis le 22 juillet, soit trois jours avant l'attentat dans l'église de Saint-Etienne-du Rouvray, près de Rouen (nord-ouest).

L'Unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat) avait été alertée par un service étranger qu'un homme, à l'identité inconnue, "serait prêt à participer à un attentat sur le territoire" français, information accompagnée d'une photo ressemblant fortement à Abdel Malik Petitjean.

Mais en l'absence d'identité, de cible, de date ou de modus operandi pour ce projet d'attaque, les services antiterroristes ignoraient de qui il s'agissait.

Le 24 juillet, au cours d'une perquisition chez un homme visé par une fiche de radicalisation, les enquêteurs avaient trouvé une vidéo dans un téléphone, a indiqué à l'AFP une autre source proche de l'enquête, confirmant une information du quotidien Le Monde.

A l'écran, un homme, ressemblant fortement à la photo de la fiche de l'Uclat, prêtait allégeance à l'organisation jihadiste Etat Islamique.

Deux jours plus tard, Abdel Malik Petitjean était abattu par les forces de l'ordre à la sortie de l'église. L'autre tueur, également abattu, a été rapidement identifié par les enquêteurs comme étant Adel Kermiche, un Français de 19 ans.

Avec AFP

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