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Première traversée du canal de Sicile à bord d'un dériveur olympique


De gauche, Stefano Peschiera Pérou, Nick Thompson de la Grande-Bretagne et Youssef Akrout de la Tunisie disputent la course laser version homme aux Jeux olympiques de 2016 à Rio de Janeiro, au Brésil, 9 août 2016.
De gauche, Stefano Peschiera Pérou, Nick Thompson de la Grande-Bretagne et Youssef Akrout de la Tunisie disputent la course laser version homme aux Jeux olympiques de 2016 à Rio de Janeiro, au Brésil, 9 août 2016.

Pour la première fois, un Laser, petit dériveur présent aux jeux Olympiques, a traversé cette semaine le canal de Sicile, qui permet de relier le continent africain au continent européen, avec pour skipper un athlète olympique tunisien, Youssef Akrout.

La traversée a duré 17h 34min et 20 sec, a expliqué Sofiène Bouden, skipper de Délices, bateau accompagnateur, et membre de la Fédération tunisienne de voile. "Youssef Akrout a été le premier à traverser en Laser le détroit de Sicile", s'est-il félicité.

Âgé de 24 ans, il est parti mercredi à l'aube du port tunisien d'El Haouaria pour rallier Mazara del Vallo en Sicile (Italie), sur une route maritime très fréquentée par les bateaux de marchandises.

Présent aux JO de Londres en 2012 et à Rio cette année, il a parcouru les quelque 160 kilomètres à bord d'un bateau de 55 kilos, de 4,23 m de longueur et 7,3 mètres carrés de voile. Un bateau de la marine nationale tunisienne l'a accompagné jusqu'aux eaux territoriales italiennes.

"Au début, c'était un rêve, et là, ça se concrétise, donc je suis super content. L'idée derrière, c'est de récolter des fonds pour l'association +Wallah We Can+", qui vise à améliorer les conditions de vie de jeunes issus de milieux défavorisés dans les internats, a expliqué l'athlète à l'AFP.

C'est aussi de "faire un record : être le premier à traverser une mer, la mer Méditerranée, et relier deux continents avec un dériveur olympique", a-t-il ajouté.

Une averse a fait craindre pour le reste de la traversée, mais l'aventure s'est globalement bien passée.

"Le meilleur moment, c'est l'arrivée, les dernières minutes, quand je me suis rendu compte que j'avais réalisé mon rêve", a estimé le jeune homme à l'arrivée, fatigué mais souriant.

Maintenant, "j'aimerais bien inciter les laseristes à battre mon temps de traversée", a-t-il lancé.

Avec AFP

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