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Vladimir Poutine dénonce les sanctions adoptées par le Sénat américain


Le président Vladimir Poutine et son porte-parole Dmitri Peskov, à New York, le 28 septembre 2015.
Le président Vladimir Poutine et son porte-parole Dmitri Peskov, à New York, le 28 septembre 2015.

Le président russe Vladimir Poutine a dénoncé jeudi l'adoption de nouvelles sanctions contre la Russie par le Sénat américain, dernier épisode selon lui de la politique d'"endiguement" de Washington à l'égard de Moscou.

Le Sénat a approuvé mercredi un projet de sanctions qui empêcherait le président Donald Trump de relâcher unilatéralement la pression sur Moscou, accusé par Washington d'ingérence dans la campagne présidentielle américaine de 2016, ainsi que d'ingérence en Ukraine dont la péninsule de Crimée avait été annexée en 2014 par la Russie.

"Pour quelle raison recommence-t-on à parler de sanctions sans aucun fondement?", s'est interrogé M. Poutine, lors d'une séance télévisée de questions-réponses avec la population.

"Il s'agit évidemment d'une nouvelle preuve de la poursuite des luttes politiques internes aux Etats-Unis", a estimé le président russe. "Mais je considère malgré tout que cela n'a aucun fondement", a-t-il ajouté avant de critiquer la politique de l'administration américaine à l'égard de son pays.

"S'il n'y avait pas eu la Crimée (...), ils auraient inventé quelque chose d'autre pour leur politique d'endiguement de la Russie", a assuré le président russe en référence à la stratégie américaine adoptée par Washington après la Seconde Guerre mondiale pour stopper l'influence soviétique.

Selon le président russe, la Russie, qui fait l'objet de lourdes sanctions économiques américaines et européennes depuis 2014, est habituée à cette stratégie de la part des Occidentaux.

"A chaque fois que nos partenaires dans le monde ont senti que la Russie était un concurrent important, ils ont adopté des restrictions sous différents prétextes", a-t-il rappelé. "Cela avait lieu à l'époque soviétique et même avant la Révolution d'octobre (en 1917, ndlr). Il n'y a rien d'extraordinaire ici", a ajouté le président russe.

Avec AFP

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