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Pourparlers de Kampala : Kinshasa et le M23 étudient le document de base


Francois Rucogoza, chef de la délégation du M23, lors des pourparlers avec des officiels congolais à Kampala, en Ouganda, le 9 décembre 2012.
Francois Rucogoza, chef de la délégation du M23, lors des pourparlers avec des officiels congolais à Kampala, en Ouganda, le 9 décembre 2012.
Au quatrième jour des pourparlers de Kampala entre le gouvernement de la République Démocratique du Congo et les rebelles du M23, les deux parties travaillaient séparément mercredi sur un document de règlement intérieur.
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Mardi dernier, le ministre des Affaires étrangères Raymond Tshibanda, à la tête de la délégation gouvernementale, s’est livré à une tirade pour dénoncer les activités criminelles des rebelles, tout en les mettant en garde sur d’éventuels dérapages à caractère ethnique.

Cette déclaration musclée était, comme promis par le ministre, une réponse aux propos de François Rucogoza, chef de la délégation du M23, qui avait, à l’ouverture des discussions, accusé le gouvernement congolais de mauvaise gouvernance.

Ecoutez un compte-rendu des pourparlers du mardi 11 décembre :

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Les pourparlers se sont ouverts le 9 décembre entre les autorités congolaises et le mouvement de mutins luttant contre les FARDC depuis avril dernier dans la province du Nord-Kivu. Ces discussions ont été promises au M23 à l’issue d'une médiation des pays de la région des Grands-Lacs sous l’égide de l'Ouganda, en échange de leur retrait militaire de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, qu'ils ont quitté début décembre.

Pendant ce temps à Goma, suite à l’évasion de plus d’un millier de détenus de la prison de Munzenze le 19 novembre, la veille de l'arrivée du M23 dans la capitale du Nord Kivu, des habitants se livrent à la justice populaire, malgré les appels au calme des autorités.

Au moins six voleurs présumés ont été victimes de lynchages. Le 30 novembre dernier, à la veille du départ des rebelles, 5 personnes accusées de vols à main armée ont été brûlées vives près de l'aéroport, et un homme a été frappé à mort dans le quartier de Mabanga.

La prison a été pillée, comme la plupart des institutions de Goma, y compris les tribunaux. L'établissement pénitentiaire, alors surpeuplé, n’avait pas bonne réputation quant aux conditions de vie des détenus. Les prisonniers ayant commis des infractions mineures étaient placés avec ceux responsables de crimes graves. Le gouvernement local a mis des structures en place pour bénéficier de soutiens financiers en vue de reconstruire la prison.
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