"Il est peu probable que ce soit l'oeuvre d'un groupe terroriste international", a déclaré le colonel Winthai Suvaree, porte-parole de la junte, dans une allocution télévisée, ajoutant que "le peuple chinois n'était pas la cible directe" de l'attaque.
D'après ce dernier, l'identité de la plupart des victimes a été établie mais deux personnes restent à identifier. L'attentat a tué 20 personnes et blessé plus de 120 autres. Jeudi matin, 67 personnes étaient toujours hospitalisées, dont 12 dans un état grave.
Parmi les victimes figurent 13 étrangers, dont beaucoup de Chinois, très nombreux à fréquenter le sanctuaire d'Erawan, situé en plein coeur du quartier commerçant de Chidlom, devant lequel la bombe a explosé lundi soir.
D'après le mandat d'arrêt émis mercredi, le principal suspect de l'attentat est un "étranger non identifié", grand, à la peau claire, portant des lunettes à monture noire. Il a été filmé en train de déposer un sac à dos sous un banc devant le sanctuaire quelques minutes avant l'explosion.
La Thaïlande a annoncé jeudi matin qu'elle allait demander à Interpol de diffuser une "notice bleue", qui sert à recueillir des informations complémentaires sur l'identité, l'origine ou les activités des personnes.
Deux jours après l'attaque, qui n'a pas été revendiquée, la police n'a toujours pas réussi à identifier l'homme.
"Nous avons reçu beaucoup d'informations du public depuis la diffusion du portrait-robot du suspect et nous étudions ces pistes", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la police Prawut Thavornsiri .
(Avec AFP)