Avant son élimination par un commando américain à Abbottabad le 2 mai 2011, Oussama ben Laden avait vécu dans cette gigantesque résidence de forme étrange, et entourée de fils barbelés, pendant des années, avec au moins 24 personnes alors qu’elle était déclarée inhabitée. Cette maison était située à deux pas de l’école militaire la plus prestigieuse du Pakistan, qui est surveillée de très près par les autorités locales.
Le rapport de 336 pages a été publié lundi sur le site de la chaine qatarie Al-Jazeera. Il a été rédigé par une commission formée par le gouvernement en vue d’enquêter sur les circonstances entourant le raid secret américain contre la cache de ben Laden.
Tel que rapporté par Al-Jazeera, le rapport indique que c’est «la négligence et l'incompétence à un degré plus ou moins important à presque tous les niveaux du gouvernement» qui a permis au chef d'Al-Qaïda de vivre au Pakistan pendant neuf ans.
Il n’y aurait toutefois aucune preuve de complicité de la part des autorités pakistanaises, mais, précise le rapport, cette éventualité n’est pas à exclure.
Le fait que ben Laden se cachait à seulement un kilomètre de l'académie militaire pakistanais d’élite Kakul, a beaucoup influencé les États-Unis à suspecter les responsables pakistanais d'avoir aidé le chef d'Al-Qaïda, bien que Washington n'ait jamais trouvé non plus de preuves pour appuyer cette affirmation.
Le rapport, qui a également révélé des détails de la vie quotidienne du chef terroriste, précise que ben Laden était si préoccupé par la surveillance qu'il portait un chapeau de cow-boy quand il était à l'extérieur, afin de ne pas être reconnu.
La veuve de l'un de ses principaux collaborateurs a dit à la commission que ben Laden et son entourage ont été arrêtés une fois pour excès de vitesse dans la région de Swat. Mais elle a ajouté que son mari a "très rapidement réglé la question avec le policier" avant qu'il ne puisse reconnaître le chef d'Al-Qaida.
Les Responsables pakistanais ont affirmé pendant des années qu’ils ne savaient pas où se trouvait l'homme le plus recherché du monde, ou même s'il était vivant. Les autorités ont été tenues dans l'ignorance au sujet de l'opération américaine. Les Etats-Unis disent que l’opération est restée secrète par crainte de fuites au sein du gouvernement pakistanais, qui, selon certains observateurs, ne pouvait pas ne pas être au courant de la présence de ben Laden à une centaine de kilomètres de la capitale, dans le nord-ouest du pays.
C’est la première fois qu'un rapport officiel du Pakistan critique le rôle de l'armée et des services de renseignement concernant Ben Laden, alors qu’il aurait été sur le territoire depuis 2002. Des responsables américains ont accusé Islamabad de jouer un double jeu. Le Pakistan est censé être un pays allié des Etats-Unis dans la guerre contre le terrorisme.
Le raid d'un commando américain en sol pakistanais avait été considéré comme une violation de la souveraineté du pays. Le repère «secret» de l’ancien chef d'Al-Qaïda a été détruit l'année suivante par les autorités pakistanaises.
Le rapport de 336 pages a été publié lundi sur le site de la chaine qatarie Al-Jazeera. Il a été rédigé par une commission formée par le gouvernement en vue d’enquêter sur les circonstances entourant le raid secret américain contre la cache de ben Laden.
Tel que rapporté par Al-Jazeera, le rapport indique que c’est «la négligence et l'incompétence à un degré plus ou moins important à presque tous les niveaux du gouvernement» qui a permis au chef d'Al-Qaïda de vivre au Pakistan pendant neuf ans.
Il n’y aurait toutefois aucune preuve de complicité de la part des autorités pakistanaises, mais, précise le rapport, cette éventualité n’est pas à exclure.
Le fait que ben Laden se cachait à seulement un kilomètre de l'académie militaire pakistanais d’élite Kakul, a beaucoup influencé les États-Unis à suspecter les responsables pakistanais d'avoir aidé le chef d'Al-Qaïda, bien que Washington n'ait jamais trouvé non plus de preuves pour appuyer cette affirmation.
Le rapport, qui a également révélé des détails de la vie quotidienne du chef terroriste, précise que ben Laden était si préoccupé par la surveillance qu'il portait un chapeau de cow-boy quand il était à l'extérieur, afin de ne pas être reconnu.
La veuve de l'un de ses principaux collaborateurs a dit à la commission que ben Laden et son entourage ont été arrêtés une fois pour excès de vitesse dans la région de Swat. Mais elle a ajouté que son mari a "très rapidement réglé la question avec le policier" avant qu'il ne puisse reconnaître le chef d'Al-Qaida.
Les Responsables pakistanais ont affirmé pendant des années qu’ils ne savaient pas où se trouvait l'homme le plus recherché du monde, ou même s'il était vivant. Les autorités ont été tenues dans l'ignorance au sujet de l'opération américaine. Les Etats-Unis disent que l’opération est restée secrète par crainte de fuites au sein du gouvernement pakistanais, qui, selon certains observateurs, ne pouvait pas ne pas être au courant de la présence de ben Laden à une centaine de kilomètres de la capitale, dans le nord-ouest du pays.
C’est la première fois qu'un rapport officiel du Pakistan critique le rôle de l'armée et des services de renseignement concernant Ben Laden, alors qu’il aurait été sur le territoire depuis 2002. Des responsables américains ont accusé Islamabad de jouer un double jeu. Le Pakistan est censé être un pays allié des Etats-Unis dans la guerre contre le terrorisme.
Le raid d'un commando américain en sol pakistanais avait été considéré comme une violation de la souveraineté du pays. Le repère «secret» de l’ancien chef d'Al-Qaïda a été détruit l'année suivante par les autorités pakistanaises.