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Otages japonais de l'Etat islamique: Abe refuse de céder au chantage


En visite à Jérusalem, Shinzo Abe a dit qu'il n'est pas question de céder aux exigences des djihadistes de l'Etat islamique (AP)
En visite à Jérusalem, Shinzo Abe a dit qu'il n'est pas question de céder aux exigences des djihadistes de l'Etat islamique (AP)

En visite à Jérusalem, le Premier ministre japonais a qualifié la demande de rançon de l'Etat islamique « d’impardonnable ». Le Japon ne cédera pas au terrorisme, a-t-il dit.

Le gouvernement Japonais a juré de ne pas céder au chantage des terroristes. Une décision prise après la diffusion par le groupe djihadiste Etat islamique (EI), d’une vidéo en ligne censée montrer deux otages japonais, qu'il menace d'exécuter si Tokyo ne lui verse pas une rançon de 200 millions de dollars.

Dans la vidéo, un homme armé d'un couteau et vêtu de noir se tient debout entre les deux Japonais, qui sont vêtus de combinaisons orange et sont à genoux sur le sol du désert. « Ce couteau deviendra votre cauchemar » si le Japon ne paie pas, averti le djihadiste.

Le Premier ministre japonais Shinzo Abe, actuellement en déplacement au Proche-Orient, a rétorqué quelques heures plus tard sur un ton défiant, exigeant la remise en liberté des otages.

S’adressant aux journalistes à Jérusalem, M. Abe a qualifié la demande de rançon « d’impardonnable ». Le Japon ne cédera pas au terrorisme, a-t-il ajouté.

Selon l’agence Reuters, les deux Japonais en question « sont identifiés dans la vidéo comme étant Haruna Yukawa et le journaliste indépendant Kenji Goto, auteur de plusieurs livres d'enquête. Kenji Goto avait rencontré Yukawa l'an dernier et l'avait aidé à se rendre en Irak en juin ».

Toujours selon Reuters, M. Yukawa s'est rendu en Irak et en Syrie après avoir dit à des amis et sa famille que cela représentait son dernier espoir de remettre sa vie sur les rails, après avoir fait faillite, perdu sa femme morte d'un cancer et fini par devenir un sans-abri.

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