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Nouvel appel du Conseil de sécurité à l'arrêt des violences en Centrafrique


Le Conseil de sécurité des Nations unies, New York, 8 mai 2018.
Le Conseil de sécurité des Nations unies, New York, 8 mai 2018.

Le Conseil de sécurité des Nations unies a lancé vendredi un nouvel appel à l'arrêt de la violence en Centrafrique, affirmant sa "profonde préoccupation" face aux activités persistantes de groupes armés à Bangui, la capitale, et dans le pays.

Dans un communiqué, le deuxième en moins de trois mois, le Conseil de sécurité dénonce les attaques contre les civils, les Casques bleus et les travailleurs humanitaires, qui se traduisent par "un nombre inacceptable de morts, de blessés et de personnes déplacées".

"Le Conseil de sécurité exhorte tous les groupes armés, à Bangui et dans le reste du pays, à cesser toute forme de violence, toute déstabilisation et restriction aux libertés de mouvements, à déposer leurs armes, et à s'engager immédiatement et sans conditions en faveur du processus de paix".

La plus haute instance de l'ONU menace aussi de prendre des sanctions individuelles contre les contrevenants à ce processus, et réaffirme son soutien au président Faustin-Archange Touadéra tout en réclamant aux autorités, à l'Union africaine et aux Etats de la région d'en faire davantage pour la réconciliation nationale.

>> Lire aussi : L'ONU "débordée" avec les menaces en Centrafrique

Fin mai, le Conseil de sécurité avait déjà appelé les groupes armés à déposer les armes, en faisant part de son inquiétude face aux tensions communautaires croissantes.

La Centrafrique a basculé dans la violence et le chaos en 2013 après le renversement de l'ex-président François Bozizé par la Séléka pro-musulmane, entraînant la contre-offensive de groupes antibalaka, ces milices autoproclamées d'"autodéfense" peu organisées et implantées localement.

Une mission de paix de l'ONU (Minusca, 10.000 soldats), présente depuis 2014, tente de maintenir la sécurité dans ce pays où l'Etat ne contrôle qu'une maigre partie du territoire national. Les groupes armés contrôlent une majorité du pays, où ils combattent pour le contrôle des ressources, notamment les diamants, l'or et le bétail.

Avec AFP

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