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Nigeria : les rebelles du delta du Niger réfutent tout projet d'assassinat


Des combattants du Mouvement pour l'émancipation du Delta du Niger (MEND) patrouillent dans les ruisseaux de la rivière Bonny près de l'usine de GNL dans la riche région pétrolière du delta du Niger, au Nigeria, 18 septembre 2008. epa/ GEORGE Esiri
Des combattants du Mouvement pour l'émancipation du Delta du Niger (MEND) patrouillent dans les ruisseaux de la rivière Bonny près de l'usine de GNL dans la riche région pétrolière du delta du Niger, au Nigeria, 18 septembre 2008. epa/ GEORGE Esiri

Apparus pour la première fois au mois de mai, les Vengeurs du Delta du Niger affichent des intentions ouvertement séparatistes: comme de nombreux autres rebelles nigérians avant eux, ils se battent pour une meilleure redistribution des revenus du pétrole et pour une plus grande autonomie politique.

Le groupe affirme ne cibler que les infrastructures pétrolières et ne pas vouloir s'en prendre aux personnes.

Les opérations de sabotage ont fait grimper les cours du pétrole et menacent l'économie nigériane. Le gouverneur de la Banque centrale n'a pas hésité à parler d'une récession "imminente".

Ramener le calme dans le delta du Niger est essentiel à la relance de l'économie. Conscient de cela, le président Muhammadu Buhari a rencontré la semaine dernière une délégation de militants et diffusé un communiqué appelant à "reconstruire" la région.

La problématique n'est pas nouvelle dans cette zone du Nigeria. En 2009, au terme de plusieurs années de violences, le gouvernement nigérian a déjà négocié un programme d'amnistie avec les rebelles du delta du Niger.

Mais six ans plus tard, quand le président Muhammadu Buhari, fraîchement élu, a annoncé son intention de mettre fin à ce programme d'ici 2018, la contestation a repris.

Plusieurs groupes rebelles sont subitement apparus, dont les Vengeurs, les plus actifs et les plus connus. Ils ont revendiqué l'explosion d'installations gérées par la compagnie pétrolière nationale NNPC et les géants étrangers Eni, Shell et Chevron, dans les Etats de Delta et de Bayelsa.

Avec AFP

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