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Net effort de New York pour recycler les ordures


Des sacs de produits à recycler dans une rue de New York (VOA)
Des sacs de produits à recycler dans une rue de New York (VOA)

Les New Yorkais sont encouragés à trier les bouteilles et les canettes.

Selon les Nations Unies, la planète compte plus de 7 milliards d’habitants et pourrait en recenser environ 11,2 milliards d’ici à 2100. Tout ce bon monde créé des déchets, notamment dans les mégapoles telles que New York.

Le bureau du recensement des Etats-Unis chiffre à environ 8,5 millions le nombre d’habitants de New York, sans inclure sa banlieue. Ils produisent quotidiennement des montagnes de déchets qui dans le passé, étaient expédiées dans des décharges. Notamment celles de Staten Island.

Aujourd’hui, la municipalité de New York se charge d’évacuer les ordures et de les recycler au besoin. En ce qui concerne le recyclage, les détritus sont expédiés au Centre de recyclage municipal Sims du quartier de Brooklyn, un centre hypermoderne. Chaque mois, il transforme 20 mille tonnes de métaux, plastiques et verres.

Les New Yorkais sont encouragés à trier les bouteilles et les canettes, mais seulement 20 pour cent d’entre eux se fatiguent à le faire. Pourquoi ce manque d’enthousiasme? C’est entre autre parce que la métropole reste un point de transit, plutôt que de résidence, pour des dizaines de milliers de personnes aux traditions les plus variées, qui n’incluent pas nécessairement le recyclage des ordures, explique Tom Outerbridge, manager du Centre Sims.

« Pour nos programmes de recyclage, cela représente des défis qu’on éviterait au sein d’une société plus homogène. Mais compte-tenu de ces défis, la ville se débrouille assez bien », déclare Tom Outerbridge.

Une machine surnommée «Le Libérateur » déchire les sacs en plastique et libère les détritus pour le triage. Un aimant gigantesque capte tous les objets contenant du fer et les expédie vers un autre convoyeur. Une autre machine brise les objets en verre qui partent dans une autre direction.

Des scanners optiques, qui coûtent environ 100 mille dollars pièce, sont programmés pour identifier certains types d'objets, comme les bouteilles en plastique d'eau
et de lait. Lorsque le scanner détecte un de ces objets, il déclenche des jets d'air sur le convoyeur, pour les expédier dans la bonne direction. « Les gens dissent qu’on travaille avec des ordures, mais ce sont des objets recyclables », explique Marcus, un employé du centre de recyclage SIMS.

Une fois triées, les ordures arrivent à la presse, qui fabrique des balles de plastique ou de métaux, pesant jusqu’à une demie-tonne. Le centre SIMS les revend à des usines ou elles servent à fabriquer des produits neuf.

« On fait en sorte que la planète aille mieux. On s’aide mutuellement à survivre. C’est ce qu’il y a de mieux », affirme Monica, une employée du centre de recyclage SIMS.

Le centre SIMS donne l’exemple d’autres façons. Il s’est doté de panneaux solaires sur son toit, et utilise même une éolienne. Des énergies renouvelables qui lui fournissent vingt pour cent de son électricité

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