Liens d'accessibilité

Dernières nouvelles

NBA : Golden State fait peur, Cleveland et LeBron James s'en accommodent


Lebon James (gauche) et les Cavaliers.
Lebon James (gauche) et les Cavaliers.

Avec l'arrivée de Kevin Durant à l'intersaison, Golden State a conforté son statut de terreur de la NBA, mais il en faudrait plus pour décourager les champions en titre, Cleveland et LeBron James, avant le coup d'envoi de la saison 2016-17 mardi.

"King James" a tenu parole : en juin dernier, il a offert à Cleveland le premier titre de son histoire au terme d'une finale au scénario palpitant et improbable. La mégastar de la NBA, épaulée par Kyrie Irving, a assommé les Warriors de Stephen Curry qui menaient pourtant trois victoires à une.

"Notre objectif cette saison est de tout faire pour conserver notre titre", a insisté le triple champion NBA.

"Cela ne sera pas facile. Depuis que j'ai rejoint Cleveland il y a deux ans, depuis mes débuts en NBA il y a treize ans, rien n'a été facile, mais je suis impatient d'en découdre et de bosser pour relever ce défi", a prévenu "LBJ".

James, qui a disputé les six dernières finales NBA, chasse à 31 ans une légende, celle de son modèle, Michael Jordan, qui a remporté six titres NBA avec les Chicago Bulls : "C'est toujours mon inspiration personnelle. Etre en position d'être comparé au plus grand joueur de l'histoire me motive", a-t-il admis.

Curry : 'Cette saison sera différente'

Mais les Cavaliers de "King James" n'ont pas les faveurs des pronostics, loin de là : si les manageurs généraux de NBA les voient dominer la conférence Est et atteindre la finale, comme en 2015 et 2016, 69% d'entre eux plébiscitent les Warriors pour le titre 2017 en juin prochain.

La franchise d'Oakland, qui a fini la dernière saison régulière avec 73 victoires, l'un de ses nombreux records, a frappé fort en juillet en s'offrant Kevin Durant, élu meilleur joueur de NBA en 2014 et quadruple meilleur marqueur de NBA.

A 28 ans, Durant, qui tourne à une moyenne de 27,4 points par match depuis ses débuts en 2007, veut remporter le titre qui lui a encore échappé avec Oklahoma City (défaite 4-3 en finale de conférence face à Golden State en 2015-16).

"C'est différent ici, ce n'est pas une critique de mes anciens coéquipiers, mais je vais de l'avant", a insisté "Durantula", qui retrouvera le Thunder et son ancien alter ego Russell Westbrook, très remonté, dès le 3 novembre.

L'autre star de Golden State, Stephen Curry, a assuré que l'arrivée de Durant, dont le salaire annuel dépasse les vingt millions de dollars, et la création d'une "super team" sans égal dans l'histoire récente, ne se traduisaient pas par un surcroît de pression.

"On se sait attendu, mais on est habitué et on a confiance en nous. Ce qui est sûr, c'est que cette saison sera différente", a prévenu le double MVP en titre.

Le pari risqué des Knicks

Steve Kerr va tout faire pour que la saison soit différente : "On va plus faire tourner le groupe, on l'a beaucoup fait la saison dernière déjà, mais la quête du record (de la meilleure saison régulière de l'histoire) nous a coûté cher, au niveau de l'influx mental, plus qu'au niveau physique", a admis l'entraîneur de Golden State.

Dans la toujours très relevée conférence Ouest, les Warriors ne se promèneront pas.

Les San Antonio Spurs ont peut-être perdu leur emblématique Tim Duncan, mais ils ont recruté Pau Gasol et rajeuni leur effectif. Les Los Angeles Clippers ont, eux, sur le papier avec Chris Paul, Blake Griffin, DeAndre Jordan et Paul Pierce, pour sa dernière saison, une équipe pouvant viser le titre, tandis qu'Oklahoma City et Houston ont respectivement avec Westbrook et James Harden deux leaders très revanchards.

A l'Est, les New York Knicks ont fait des paris risqués et onéreux en faisant venir de Chicago Derrick Rose et Joakim Noah. Et Miami a définitivement tourné la page de sa période dorée avec le départ vers Chicago de Dwyane Wade tandis que Chris Bosh, le dernier représentant du "Big Three", est toujours en proie à des problèmes de santé.

Avec AFP

XS
SM
MD
LG