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MSF va lancer des essais cliniques de traitement contre Ebola


(VOA)
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Les essais cliniques « visent à identifier rapidement un traitement efficace contre le virus de la fièvre hémorragique qui a coûté la vie à plus de 5.000 personnes », selon MSF.

Trois centres de traitement de la fièvre hémorragique à virus Ebola en Afrique de l’Ouest gérés par Médecins Sans Frontières (MSF) vont accueillir des essais cliniques de traitement contre la maladie.

C’est ce qu’annonçait l’ONG jeudi, en précisant que des études distinctes seront menées par trois partenaires de recherche, avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et des autorités sanitaires des pays affectés par l’épidémie, à savoir le Libéria, la Sierra Leone et la Guinée.

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Les essais cliniques « visent à identifier rapidement un traitement efficace contre ce virus qui a d’ores et déjà causé la mort de près de 5.000 personnes depuis le début de l’épidémie dans la région », précise MSF .

Jointe à Genève, le Dr Annick Antierens, qui coordonne les essais pour MSF, a fait valoir que deux d’entre eux vont utiliser « des produits qui sont déjà employés … contre d’autres virus ». Une première étude sur l’antiviral favipiravir sera menée à Guéckédou, en Guinée, a-t-elle dit, en coopération avec l’Institut national français de la santé et de la recherche médicale (INSERM).

L’essai du deuxième produit, l’antiviral brincidifovir, sera mené par l'université d'Oxford, a poursuivi Mme Antierens, mais sur un site qui reste à déterminer. « On est en négociations avec les gouvernements, mais on n’a pas encore la réponse finale », a-t-elle dit.

Une étude sur le traitement par plasma ou sang total des convalescents va également être lancée dans le centre Ebola de Donka, à Conakry en Guinée par l’Institut de Médecine Tropicale d’Anvers (IMT), en Belgique.

Mme Antierens explique que le choix des antiviraux s’est fait sur plusieurs critères. Premièrement, le favipiravir et le brincidifovir étaient déjà connus. « Le deuxième critère était un critère de sécurité », a-t-elle fait valoir. Il fallait que les médicaments aient déjà été employés chez les humains, ou chez les animaux, sans effets secondaires majeurs. Et finalement, MSF a cherché à satisfaire à un critère de disponibilité. Il fallait que les médicaments soient largement disponibles pour que l’essai soit mené à bien, puis qu’ils soient distribués pour des traitements.

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