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Mondial 2018 en Russie : terrain instable, corruption et retards de construction


Le stade Zenit Arena en construction à Saint Petersbourg, va recevoir la coupe du monde de foot 2018 en Russie.
Le stade Zenit Arena en construction à Saint Petersbourg, va recevoir la coupe du monde de foot 2018 en Russie.

Terrain impraticable, scandales de corruption et retards dans la construction des stades : pour la Russie qui prépare le Mondial-2018 de football, les problèmes s'accumulent sans toutefois entamer l'optimisme des autorités.

A moins de 600 jours de l'ouverture de la Coupe du monde, le premier objectif des Russes est dans un premier temps d'apporter la touche finale aux infrastructures de quatre villes hôtes - Moscou, Saint-Pétersbourg, Kazan et Sotchi - qui doivent accueillir la Coupe des confédérations, répétition en miniature du Mondial.

Cette dixième édition, dont le tirage au sort est organisé samedi à Kazan, réunit du 17 juin au 2 juillet 2017 huit équipes nationales, dont l'Allemagne, championne du monde en titre, la Russie, pays hôte, le Portugal, champion d'Europe, ou le Chili, vainqueur de la Copa America.

Vladimir Poutine a assuré que tous les stades seraient construits dans les temps malgré les risques posés par les conflits sociaux chez les ouvriers chargés des travaux et malgré les problèmes techniques.

Le stade de Saint-Pétersbourg et ses 68.000 places résume les défis auxquels sont confrontés les Russes.

Sa construction, débutée en 2007, a été marquée par des retards avant que l'entreprise responsable des travaux ne jette l'éponge cet été.

Et le terrain - qui doit disposer d'une technologie permettant son retrait lorsque le stade n'est pas utilisé pour accueillir du football - est pour l'heure inutilisable. "Le terrain se rétracte de manière instable. Il doit être renforcé", a affirmé le vice-Premier ministre et ex-ministre des Sports Vitali Moutko, assurant que des "solutions techniques" au problème allaient être trouvées.

Par ailleurs, la semaine dernière, l'ancien vice-gouverneur de Saint-Pétersbourg, Marat Oganesyan, a été arrêté pour fraude dans une affaire impliquant la société censée fournir le stade en panneau de résultats.

- Rénovation des aéroports -

Le gouvernement a également annoncé le mois dernier que les nouveaux stades en construction à Nijni Novgorod et à Volgograd, qui doivent être terminés d'ici décembre 2017, ne seront pas finis avant le premier trimestre 2018.

Malgré ces accrocs, les autorités russes sont restées optimistes sur leur capacité à organiser une Coupe du monde avec succès.

"Le processus de construction est compliqué et difficile. Mais il n'y a jamais eu de projets faciles et sans revers", a affirmé à l'AFP Dmitri Svichtchev, membre du Comité des Sports de la Douma.

Les aéroports de certaines villes hôtes sont également en train d'être rénovés. L'aéroport Cheremetievo de Moscou a annoncé le mois dernier avoir investi 865 millions de dollars dans la construction d'un nouveau terminal en amont du Mondial.

Mais l'aéroport Khrabrovo de Kaliningrad, en reconstruction, est dans "un état catastrophique", selon le journal des affaires Vedomosti.

L'entreprise chargée de la rénovation a été renvoyée en août, une nouvelle société reprenant le flambeau pour finir les travaux.

- Accueillir le monde -

Au delà des défis suscités par l'organisation d'un événement sportif international dans 12 stades situés dans 11 villes, la Russie travaille aussi à se rendre plus accessible aux milliers de fans de football attendus pour le Mondial.

Les autorités ont promis de généraliser l'utilisation de l'anglais sur la signalisation pour aider les étrangers à se rendre jusqu'aux stades.

Des annonces en anglais ont d'ores et déjà été installés dans les trams et bus des principaux itinéraires de Saransk, selon les autorités locales.

La police moscovite recevra également des leçons basiques d'anglais pour "aider les étrangers à se repérer dans le métro, pour se rendre jusqu'aux stades et leur fournir une aide d'urgence".

Les autorités ont également pris des mesures pour tenter de lutter contre la violence des hooligans russes, qui se sont illustrés pendant l'Euro-2016 en France, notamment à Marseille où ils avaient affronté les supporters anglais.

En juillet, Vladimir Poutine a approuvé une loi qui renforce les contrôles avant les matchs et qui introduit une liste noire de supporters interdits de stade.

Le ministre de l'Intérieur Vladimir Kolokoltsev a pour sa part indiqué que la Russie travaillait avec les agences de sécurité étrangères à un système permettant l'identification des supporters pouvant poser problème.

A moins de 600 jours de l'ouverture de la Coupe du monde, le premier objectif des Russes est dans un premier temps d'apporter la touche finale aux infrastructures de quatre villes hôtes - Moscou, Saint-Pétersbourg, Kazan et Sotchi - qui doivent accueillir la Coupe des confédérations, répétition en miniature du Mondial.

Cette dixième édition, dont le tirage au sort est organisé samedi à Kazan, réunit du 17 juin au 2 juillet 2017 huit équipes nationales, dont l'Allemagne, championne du monde en titre, la Russie, pays hôte, le Portugal, champion d'Europe, ou le Chili, vainqueur de la Copa America.

Vladimir Poutine a assuré que tous les stades seraient construits dans les temps malgré les risques posés par les conflits sociaux chez les ouvriers chargés des travaux et malgré les problèmes techniques.

Le stade de Saint-Pétersbourg et ses 68.000 places résume les défis auxquels sont confrontés les Russes.

Sa construction, débutée en 2007, a été marquée par des retards avant que l'entreprise responsable des travaux ne jette l'éponge cet été.

Et le terrain - qui doit disposer d'une technologie permettant son retrait lorsque le stade n'est pas utilisé pour accueillir du football - est pour l'heure inutilisable. "Le terrain se rétracte de manière instable. Il doit être renforcé", a affirmé le vice-Premier ministre et ex-ministre des Sports Vitali Moutko, assurant que des "solutions techniques" au problème allaient être trouvées.

Par ailleurs, la semaine dernière, l'ancien vice-gouverneur de Saint-Pétersbourg, Marat Oganesyan, a été arrêté pour fraude dans une affaire impliquant la société censée fournir le stade en panneau de résultats.

- Rénovation des aéroports -

Le gouvernement a également annoncé le mois dernier que les nouveaux stades en construction à Nijni Novgorod et à Volgograd, qui doivent être terminés d'ici décembre 2017, ne seront pas finis avant le premier trimestre 2018.

Malgré ces accrocs, les autorités russes sont restées optimistes sur leur capacité à organiser une Coupe du monde avec succès.

"Le processus de construction est compliqué et difficile. Mais il n'y a jamais eu de projets faciles et sans revers", a affirmé à l'AFP Dmitri Svichtchev, membre du Comité des Sports de la Douma.

Les aéroports de certaines villes hôtes sont également en train d'être rénovés. L'aéroport Cheremetievo de Moscou a annoncé le mois dernier avoir investi 865 millions de dollars dans la construction d'un nouveau terminal en amont du Mondial.

Mais l'aéroport Khrabrovo de Kaliningrad, en reconstruction, est dans "un état catastrophique", selon le journal des affaires Vedomosti.

L'entreprise chargée de la rénovation a été renvoyée en août, une nouvelle société reprenant le flambeau pour finir les travaux.

- Accueillir le monde -

Au delà des défis suscités par l'organisation d'un événement sportif international dans 12 stades situés dans 11 villes, la Russie travaille aussi à se rendre plus accessible aux milliers de fans de football attendus pour le Mondial.

Les autorités ont promis de généraliser l'utilisation de l'anglais sur la signalisation pour aider les étrangers à se rendre jusqu'aux stades.

Des annonces en anglais ont d'ores et déjà été installés dans les trams et bus des principaux itinéraires de Saransk, selon les autorités locales.

La police moscovite recevra également des leçons basiques d'anglais pour "aider les étrangers à se repérer dans le métro, pour se rendre jusqu'aux stades et leur fournir une aide d'urgence".

Les autorités ont également pris des mesures pour tenter de lutter contre la violence des hooligans russes, qui se sont illustrés pendant l'Euro-2016 en France, notamment à Marseille où ils avaient affronté les supporters anglais.

En juillet, Vladimir Poutine a approuvé une loi qui renforce les contrôles avant les matchs et qui introduit une liste noire de supporters interdits de stade.

Le ministre de l'Intérieur Vladimir Kolokoltsev a pour sa part indiqué que la Russie travaillait avec les agences de sécurité étrangères à un système permettant l'identification des supporters pouvant poser problème.

Avec AFP.

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