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Manifestations à travers la Syrie contre la décision américaine sur le Golan


Des Syriens contre la décision du président américain Donald Trump de reconnaître la souveraineté israélienne sur les hauteurs du Golan le 26 mars 2019.
Des Syriens contre la décision du président américain Donald Trump de reconnaître la souveraineté israélienne sur les hauteurs du Golan le 26 mars 2019.

Des manifestations ont eu lieu mardi dans de nombreuses villes de Syrie pour protester contre la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté israélienne sur la partie occupée et annexée du plateau du Golan.

Le président américain Donald Trump a signé lundi à la Maison Blanche, en présence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, un décret reconnaissant la souveraineté israélienne sur ce territoire conquis en 1967 par l'Etat hébreu et annexé en 1981. L'ONU n'a jamais reconnu cette annexion.

Le gouvernement syrien avait dénoncé dès lundi "une violente attaque contre l'intégrité territoriale" de la Syrie.

Mardi, des Syriens sont descendus dans la rue pour protester contre la décision américaine à Homs (centre), Qamichli et Hassaké, dans le nord-est du pays sous administration kurde, à Alep (nord), Deir Ezzor (est) ainsi que dans la capitale Damas et les fiefs du président Bachar al-Assad à Lattaquié et Tartous (ouest), selon l'agence de presse officielle Sana.

Ils ont brandi des portraits du président ainsi que des drapeaux syriens et palestiniens, selon la même source.

"Le parti pris éhonté des Etats-Unis en faveur d'Israël ne changera pas l'identité syrienne du Golan", a affirmé le ministre de l'Information Imad Sara à la télévision d'Etat syrienne lors de la manifestation à Damas.

"Le Golan est arabe et syrien que ça leur plaise ou non", a déclaré à l'AFP un des manifestants, Mohammad Shaaban, à Alep.

"L'Amérique est maintenant le premier ennemi des Arabes", a dénoncé dans une déclaration lue devant le palais de justice de Damas un représentant de l'ordre des avocats syriens, selon des images de la télévision d'Etat. A Hama (centre), les avocats ont interrompu les audiences pendant une heure en signe de protestation, selon Sana.

La Russie et l'Iran, alliées du régime syrien, ainsi que plusieurs Etats arabes ont rejeté la décision des Etats-unis.

Prévues de longue date, des consultations à huis clos du Conseil de sécurité sur la force de l'ONU (Fnuod) déployée sur le plateau du Golan doivent se tenir mercredi à New York. Dès mardi, une réunion mensuelle publique du Conseil sur le Proche-Orient devrait aussi permettre aux membres de l'instance de l'ONU d'évoquer la décision américaine.

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